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8 choses à savoir sur la culture de Madagascar

Mada­gas­car, une des­ti­na­tion tou­ris­tique incon­tes­table grâce à sa bio­di­ver­si­té. Que ce soit pour ses faunes et ses flores, Mada­gas­car est aus­si riche en culture. Une iden­ti­té cultu­relle qui lui est propre et qui le carac­té­rise ain­si que l’originalité de sa popu­la­tion. Dans notre article, nous allons mettre en avant la culture de Mada­gas­car. Nous allons voir ce qui carac­té­rise le pays par le biais de ses cultures et tra­di­tions.

L’origine de la population malgache

Avant d’entrer dans les détails concer­nant les dif­fé­rentes cultures de Mada­gas­car, il est impor­tant de connaitre l’origine de la popu­la­tion mal­gache. En effet, Mada­gas­car est d’originaire de l’Afrique, d’Arabie, de l’Inde et l’Asie. Ces cultures, sa gas­tro­no­mie sont influen­cées par ces pays. Ce der­nier ne peut être renié. Que ce soit par leurs dia­lectes, leurs cui­sines, ou cer­tains rituels qui se res­semblent de près.

La danse et le chant malgache

La danse et le chant mal­gache sont influen­cés par l’identité cultu­relle des émi­grés asia­tique et afri­cain. Elle est assez spé­ciale. On y trouve sur­tout l’hira gasy, le chant tra­di­tion­nel mal­gache. Une tra­di­tion musi­cale mal­gache qui est consti­tuée de chant, de danse, de théâtre, et dis­cours qui riva­lise deux groupes de chan­teur. Les musi­ciens uti­lisent lors de cette sorte de confron­ta­tion musi­cale des ins­tru­ments modernes euro­péens.

(Image des per­sonnes qui font Hira gasy, chant et danse mal­gache. Image prise sur Inter­net)

Le famadihana ou exhumation des morts

Pour les Mal­gaches, être enter­rée dans le tom­beau fami­lial est très impor­tant. Il n’y a de plus mal­heu­reux que d’être dépour­vue de ce pri­vi­lège. Ils n’auront pas donc le pri­vi­lège d’être de nou­veau revê­tue de lam­ba­me­na lors de l’exhumation. Un rite funèbre qui consiste à revê­tir les aïeux de nou­veau lin­ceul fait en soie sau­vage. Lors de cet évé­ne­ment, on donne en sacri­fice au moins un zébu pour ensuite ser­vir à la fes­ti­vi­té.

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La tromba ou possession

Un rite qui per­met aux Mal­gaches de com­mu­ni­quer avec les esprits ou les ancêtres. Le devin ou le pos­sé­dé incarne géné­ra­le­ment les rois de Mada­gas­car à l’instar d’Andriamisara le roi saka­la­va ou Andria­ma­ne­lo. Il prend pos­ses­sion du corps du devin pour don­ner des conseils, soi­gnés, ou bénir les per­sonnes qui assistent aux rituels.

Les fady

Ensembles des inter­dits et tabou qui se trans­mette de géné­ra­tion en géné­ra­tion. Ce sont sur­tout des recom­man­da­tions par­fois étranges et impro­bables que les ancêtres ont ins­tau­rées pour le res­pect de cer­tains lieux et sites sacrés. Ces fady sont très ancrés dans la tra­di­tion mal­gache et s’effectuent encore même aujourd’hui. Ce der­nier peut être lié aux codes ves­ti­men­taires, ou à une cou­tume ali­men­taire, etc.

Le zébu

Un signe de richesse pour le peuple mal­gache. Avec le riz, le zébu est aus­si un des sym­boles du pays. Le zébu est for­te­ment consom­mé à Mada­gas­car. Le Zébu est aus­si uti­li­sé lors d’événement sacré en guise d’offrande et de sacri­fice pour le res­pect des rois défunts.

(Image pour mon­trer la culture de Mada­gas­car. Image prise sur Inter­net)

La cuisine malgache

Mada­gas­car a éga­le­ment une riche tra­di­tion culi­naire à décou­vrir. Si vous séjour­nez à Mada­gas­car, c’est aus­si une occa­sion de décou­vrir sa cui­sine gas­tro­no­mique. Des tra­di­tions culi­naires diver­si­fiées et spé­ciales. À l’exemple du riz, du roma­za­va, le ravi­to­to, le hanim­pi­to­lo­ha ou les 7 plats royals. Sans oublier les achards, les fruits exo­tiques et le fameux « Koba ravi­na ».

L’artisanat malgache

L’artisanat mal­gache est une acti­vi­té rurale, mais ceci se tend à se déve­lop­per aux centres vu le déve­lop­pe­ment du tou­risme à Mada­gas­car. Les œuvres Mal­gaches sont très bien déco­rés et on y trouve géné­ra­le­ment des objets de nature que les tou­ristes achètent en guise de sou­ve­nir. À l’exemple, des sculp­tures de bois fait avec le bois d’ébène, de bois de rose ou palis­sandre.

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