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La corruption à Madagascar

(Illustration en image de corruption. Image prise sur Internet)

Par­mi les pays afri­cains en voie de déve­lop­pe­ment, Mada­gas­car fait par­tie des pays les plus cor­rom­pus en Afrique. La cor­rup­tion est due à des dif­fi­cul­tés socio-éco­no­miques, l’incapacité de l’autorité sur la prise de déci­sion face à des délits et l’inégalité du trai­te­ment du cha­cun à l’égard de la loi. Nous allons vous détailler dans cet article la rai­son de la per­sis­tance de la cor­rup­tion dans le pays.

Quelles sont les causes de la corruption à Madagascar ?

Au niveau de la socié­té, elle est due à la pau­vre­té de la popu­la­tion, expli­quée par le faible reve­nu de cha­cun qui est à envi­ron 420 euros par an. Faute du manque de sub­ven­tion, la plu­part des Mala­ga­sy sont non sco­la­ri­sés et ils ne savent pas à qui se rap­pro­cher pour faire des muta­tions, pour for­ma­li­ser leurs sta­tuts de ven­deurs, pour récla­mer leurs droits etc….

(Illus­tra­tion en image de cor­rup­tion. Image prise sur Inter­net)

À cet effet, cer­taines per­sonnes en pro­fitent pour s’enrichir, soi-disant pour accé­lé­rer le trai­te­ment d’un dos­sier ou même d’autoriser à une per­sonne de se lan­cer sur un pro­jet, alors qu’ils sont lit­té­ra­le­ment dupés.

Selon les pistes tra­cées par le Trans­pa­ren­cy Inter­na­tio­nal, la richesse sous le sol, sur le sol et mari­time de Mada­gas­car favo­rise cette cou­tume illé­gale. De ce fait, les per­sonnes dési­gnées exploitent leurs auto­ri­tés à des fins per­son­nelles et des embar­gos internes se forment. Que ce soit le sec­teur d’une acti­vi­té, pêche ou agri­cul­ture, trans­port ou éle­vage, impor­ta­tion ou expor­ta­tion ; il y a tou­jours ce cer­veau qui détourne l’attention pour rendre infor­melle l’activité. Qui dit infor­melle, c’est que l’activité n’est pas recon­nue par la sta­tis­tique et le registre de l’Etat. Cela dit, les reve­nus de cer­tains entre­pre­neurs ne sont pas impo­sés, car ils ont été auto­ri­sés dans le coin par des réseaux orga­ni­sés.

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Outre, des haut-gra­dés de l’Etat ou des per­son­na­li­tés poli­tiques mettent leurs mains dans des tra­fics comme l’exportation des bois de rose. La des­ti­na­tion de ces bois est sur­tout concen­trée vers la Chine. Le réseau se forme donc au niveau de l’organisation du trans­port mari­time, des res­pon­sables mar­ke­ting et celui qui tient la clé de la fron­tière pour que ces mar­chan­dises sortent du pays sans être ni vues ni tra­cées.

Mada­gas­car étant regor­gé de richesses du sous-sol qu’à l’extérieur, l’or et cer­tains faunes partent à l’extérieur sans pas­ser par le scan­ner de la douane et les aéro­ports. Ce genre de tra­fic illi­cite peut être orga­ni­sé par des par­ti­cu­liers, car ces tré­sors peuvent être mis faci­le­ment dans des valises ou des embal­lages non scan­nables. Pour le cas de l’or et des pierres pré­cieuses, quelques-uns des tra­fi­quants injectent les pépites sous leurs peaux dans le but s’incruster dans l’avion ou bateau sans pro­blème.

Il est impor­tant, tou­te­fois, de pré­ci­ser que cette pra­tique ne concerne pas tous les res­pon­sables des acti­vi­tés clé de Mada­gas­car, ils y en ont qui veulent res­ter dans la droi­ture. Face à cette atti­tude, leur paix s’achève une fois que leurs che­mins croise les cri­mi­nelles et leur vie pour­ra même être mise en jeu.