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Le gouffre entre les riches et les pauvres à Madagascar

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Mada­gas­car est un des pays afri­cains qui ren­contrent encore de la dif­fi­cul­té pour venir au bout de la pau­vre­té. Plu­sieurs sont les fac­teurs qui font que la pau­vre­té y per­siste, les catas­trophes natu­relles s’y enchaînent, le ser­vice du trans­port n’est pas à la hau­teur afin de flui­di­fier les échanges inter-régions, sans oublier les défi­cits des tra­vailleurs alour­dies par les rem­bour­se­ments des cré­dits ban­caires. Mal­gré cette inter­face pitoyable, cer­tains Mala­ga­sy s’enrichissent et gagnent mieux leur vie. Nous allons voir au mieux, dans cet article, les rai­sons de ces deux cas dans le but de répondre au plus clair les ques­tions res­tées sans réponse.

La dif­fé­rence de niveau et stan­ding de vie entre les gens riches et pauvres est un fait et une actua­li­té, pour mieux connaître la rai­son, il nous faut la révi­sion du pas­sé afin de trou­ver une meilleure piste de com­pré­hen­sion.

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En 2005, l’agriculture a for­te­ment été frap­pée, non seule­ment en termes de quan­ti­té de pro­duc­ti­vi­té, mais éga­le­ment au niveau des échanges, expli­qués par les routes non entre­te­nues et encore frap­pées par les cala­mi­tés natu­relles. Par consé­quent, le taux de ren­ta­bi­li­té s’est age­nouillé.

Cham­bou­lée et impac­té par les catas­trophes natu­relles, la popu­la­tion mala­ga­sy s’est pen­ché déses­pé­ré­ment vers l’activité agri­cole en une décen­nie, soit entre 2001 et 2010. Heu­reu­se­ment, peu de temps après, les Mala­ga­sy ont pu trou­ver une échap­pa­toire et ont com­men­cé à s’ouvrir aux autres sec­teurs d’activités. Mal­gré ce nou­vel atter­ris­sage, peu d’entre eux ont pu en tirer pro­fit faute d’incompétence et novi­ci­té dans le domaine indus­triel.

L’électrification joue un rôle cru­cial pour le déve­lop­pe­ment d’un pays comme Mada­gas­car, cela se reflète dans les connais­sances d’un enfant habi­tant dans une mai­son sans élec­tri­ci­té et celle d’un autre qui en a chez lui. Grâce à l’électricité, la per­sonne pour­ra bien être à jour, ne serait-ce que les actua­li­tés locales. Cer­tains éta­blis­se­ments sco­laires ne sont pas encore élec­tri­fiés dans le pays, ce qui engendre un ralen­tis­se­ment au niveau de l’équité sur la qua­li­té de l’enseignement. Dans le pays, les notes déli­bé­ra­toires des exa­mens offi­ciels varient selon la région, ce qui prouve que, certes, le pays a un même pro­gramme d’étude, mais chaque région a sa vitesse due aux aléas ren­con­trés.

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En sus, la cor­rup­tion est un des fac­teurs clés sur la dis­tance entre les pauvres et riches. Pour les nou­veaux sor­tants des écoles supé­rieurs, les postes sont pré-prises avant même que le concours de vali­da­tion com­mence. De ce fait, votre ave­nir reste flou si vous ne connais­sez pas une per­sonne don­neur d’ordre dans l’entreprise ou la socié­té dans laquelle vous sou­hai­tez inté­grer.

En outre, les tra­vaux de télé­com­mu­ni­ca­tions ou sous trai­te­ments, ces dix der­nières années, les jeunes Mala­ga­sy s’y ruent. Le salaire est payé en devise, si le tra­vailleur est en free­lance, il suit la fluc­tua­tion des cours de change inter­na­tio­nale et n’est pas impac­té par la baisse de la valeur de l’argent local le cas échéant. Dans ce cas de figure, les gens qui ne connaissent pas l’informatique sont lais­sés dans l’ombre et suent beau­coup pour gagner le moins-que-rien.