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Le menarana : le serpent de Madagascar

Leioheterodon madagascariensis

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La super­fi­cie de Mada­gas­car est très vaste, une jour­née ne vous suf­fit pas pour l’explorer si vous sou­hai­tez vous détendre et pro­fi­ter de la beau­té de cette île. Mada­gas­car est riche en res­sources natu­relles, qu’il s’agisse d’arbres, de pierres ou d’animaux. Quand on parle de cette île para­di­siaque, il est triste que la sale­té, la cor­rup­tion et la pau­vre­té dominent l’esprit. Mais n’oubliez pas que Mada­gas­car est un véri­table para­dis sur terre, et il existe de nom­breuses cultures et tra­di­tions qui peuvent être étu­diées et qui varient selon l’ethnie et la région. Il y a beau­coup de choses à étu­dier sur Mada­gas­car, que ce soit dans le domaine de la foi, de la culture ou des cou­tumes. Cepen­dant, ce sont ces choses qui ont été énu­mé­rées qui défi­nissent vrai­ment l’identité d’un pays, qui est négli­gé par les jeunes de nos jours. Beau­coup de sujets ont été évo­qués ici concer­nant Mada­gas­car notam­ment, on a évo­qué les 18 eth­nies, on a évo­qué l’alimentation de base des Mal­gaches, on a aus­si évo­qué l’insécurité, les célé­bri­tés qui s’impliquent dans la musique, que ce soit un écri­vain ou un poli­ti­cien. Vous pou­vez en savoir plus sur cette île à par­tir des articles finis. Mais aujourd’hui, on vous emmène encore pour apprendre ce qu’est le “mena­ra­na”, c’est un ser­pent qu’on ne trouve qu’à Mada­gas­car. Les ani­maux endé­miques ont déjà été réper­to­riés dans un article pré­cé­dent, mais nous ne sommes pas entrés dans les détails, nous les avons juste lis­tés. Mais dans cet article, nous allons vrai­ment éla­bo­rer sur le mena­ra­na.

Leioheterodon madagascariensis
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Répartition

Nom­mé scien­ti­fi­que­ment “Leio­he­te­ro­don mada­gas­ca­rien­sis”, le mena­ra­na fait par­tie des espèces de ser­pents endé­mique de l’île rouge. Il mesure envi­ron 2 mètres. Prin­ci­pa­le­ment, il est colo­ré de jaune et de noir, dont le noir domine son dos. On les retrouve sou­vent dans les endroits humides ou dans les forêts. Quand je dis forêt, vous avez Tama­tave en tête, ils sont beau­coup nom­breux dans la par­tie Nord de l’île, sur­tout à Nosy-Be. Le mena­ra­na aime rôder près d’une source d’eau ain­si que les dans les zones culti­vées.

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Défense et attaque

Le mena­ra­na n’est pas un dan­ger pour l’homme, mais il faut savoir qu’il est le ser­pent le plus veni­meux de Mada­gas­car. Comme tout type de ser­pent, le mena­ra­na sort son venin pour immo­bi­li­ser sa proie ou pour affai­blir son adver­saire.

Nutrition

Lorsqu’il cap­ture une proie, il l’immobilise à l’aide de son venin avant de l’engloutir. Le mena­ra­na mange des lézards, des œufs, des gre­nouilles, des oiseux et par­fois d’autres ser­pents de petite taille.

À cause de son habi­tude nutri­tion­nelle, le mena­ra­na est très chas­sé par beau­coup d’habitants, car il pille les oeufs, et même les pous­sins qui ne sont pas encore capable de se pro­té­ger face à son attaque. C’est éga­le­ment une des rai­sons de son extinc­tion.

Menarana
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Que faire lorsque vous rencontrez un animal inhabituel ?

C’était pro­ba­ble­ment ce qu’on peut dire du mena­ra­na. Des choses comme celle-ci sont des­ti­nées à dis­tin­guer l’identité des créa­tures sur terre, en par­ti­cu­lier les nom­breuses espèces dif­fé­rentes. On ne peut nier que si vous ren­con­trez un ser­pent, vous n’aurez peut-être pas le temps de réflé­chir à ce que c’est, que ce soit un mena­ra­na ou un cobra ou autre espèce, mais la pre­mière chose qui vous vient à l’esprit est de vous enfuir. Il est éga­le­ment bon de savoir en détail les­quels de ces types d’animaux contiennent du venin, les­quels est dan­ge­reux pour l’homme afin de pou­voir res­ter serein s’il vous arrive un jour de ren­con­trer ces ani­maux. N’oubliez pas que les ani­maux aus­si, même s’ils ne parlent pas, connaissent votre com­por­te­ment si vous les ren­con­trez, vous avez peur et pou­vez prendre quelque chose pour les tuer, ou ne pas bou­ger à cause de la peur. Il est bon de sou­li­gner que les ani­maux ont leur propre inter­pré­ta­tion, quelle qu’en soit la nature, la pre­mière réac­tion est clai­re­ment divi­sée en deux, elle est donc déter­mi­née par votre com­por­te­ment que s’ils ne vous classent pas dans la caté­go­rie des ali­ments. Le pre­mier est la légi­time défense, il uti­lise toutes les défenses natu­relles qui lui sont don­nées pour se défendre s’il n’est pas convain­cu par vos actions. Cepen­dant, s’il se sent petit devant vous ou s’il voit qu’il ne peut pas vous résis­ter, il risque de s’enfuir. Sa deuxième réac­tion peut être de traî­ner avec vous pour une frian­dise, ou d’avoir quelques minutes de caresse, ou qu’il cherche de la nour­ri­ture de votre part. Non seule­ment les ani­maux entraî­nés ont ce réflexe, mais même les ani­maux sau­vages ont reçu de Dieu le sens de savoir qui pour­rait être un enne­mi et quoi cal­mer. Si vous vou­lez qu’il s’accroche à vous, que ce soit un ani­mal volant, aqua­tique ou qu’il rampe, faites comme s’il n’existait pas. En fait, ne vous arrê­tez pas et ne le regar­dez pas dans les yeux car il réagi­ra dif­fé­rem­ment. Alors, conti­nuez votre che­min ou faites sim­ple­ment ce que vous faites, car c’est l’une des choses qui réduit vrai­ment le risque d’attaque. Cepen­dant, si vous vous apprê­tez vrai­ment à des­cendre en forêt ou à tra­ver­ser un endroit plein d’animaux effrayants, mieux vaut avoir du maté­riel pour se pro­té­ger au cas où…

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