Les contes populaires des endroits historiques à Madagascar

Mada­gas­car ou encore la grande île est un pays qui se trouve sur la côte est de la grande Afrique. C’est une île magni­fique, pleine de sur­prise et mys­té­rieuse à la fois. Mis à part les dif­fé­rentes espèces endé­miques se trou­vant sur l’île, il existe aus­si de plu­sieurs endroits his­to­riques que vous pou­vez visi­ter. Dans cet article, on va décou­vrir ensemble quelques exemples ces lieux qui peuvent être à la cause des cer­tains contes qui existent à Mada­gas­car.

Le lac Tritriva, un lac mystérieux

Pour les habi­tants de cet endroit, le lac Tri­tri­va signi­fie la peur et le res­pect à la fois. Mais pour les étran­gers et les tou­ristes, il s’agit d’une beau­té natu­relle à ne jamais man­quer pen­dant son pas­sage à Ant­si­rabe. Tou­te­fois, en explo­rant les lieux, on peut sen­tir l’atmosphère par­ti­cu­lière qui l’imprègne. Pour décou­vrir le lieu, il est pré­fé­rable de prendre un guide qui sait bien le lieu, non seule­ment pour rap­pe­ler les « fady » ou inter­dits du lac, mais sur­tout de vous racon­ter la fameuse his­toire de deux amou­reux qui spé­ci­fie le lac Tri­tri­va.

L’histoire de Roméo et Juliette malagasy

Pour le Roméo et Juliette mala­ga­sy, il s’agit de Rabe­niom­by et Ravo­la­han­ta. C’est une his­toire roman­tique et dra­ma­tique à la fois. Mais cette légende se résume qu’à cause de leur amour inter­dit, les deux amou­reux se sont sui­ci­dés dans le lac.  L’histoire s’est dérou­lée il y a trop long­temps, pen­dant le règne d’Andrianampoinimerina, mais avant cela, nul ne sait s’il y avait une autre his­toire de ce lac vol­ca­nique.

À l’origine de l’interdiction de son amour, les deux venaient d’une famille dif­fé­rente, dont l’une d’une famille modeste tan­dis que l’autre d’une famille royale. En rai­son de cette dif­fé­rence, aux yeux de leurs familles et toute la com­mu­nau­té, il est impos­sible qu’ils se mettent ensemble. Pour­tant, les deux tour­te­reaux se sont juré qu’il n’y a qu’une chose qui pour­rait les sépa­rer : la mort ; qui se dit en mala­ga­sy « Faty no isa­ra­ha­na ». Toute en étant déses­pé­rés par ces per­sé­cu­tions, les deux se sont déci­dés de se sui­ci­der ensemble en s’enveloppant d’un tis­su en soie et en se jetant dans le lac.

Les légendes et croyances locales

D’après les peuples locaux, ces deux amou­reux qui se sont sui­ci­dés sont mau­dits. Par consé­quent, ses âmes se sont repré­sen­tées dans le tronc d’un arbre entre­la­cé qui pousse sur un rocher qui se trouve sur la rive du lac. Cette croyance s’est basée d’un mys­tère du fait que l’arbre saigne si on le coupe.

Selon encore la légende, le lac Tri­tri­va vire de cou­leur en rouge quand quelque chose de majeur va se pas­ser à Mada­gas­car. Aus­si, à chaque fois qu’une jeune fille du vil­lage de Ravo­la­han­ta (la fille) décède, la moi­tié des eaux du lac vire en rouge. Et quand un jeune homme dans le vil­lage de Rabe­niom­by (le gar­çon) venait à mou­rir, les eaux du lac deviennent rouges.

À titre infor­ma­tif, à cause de l’irrespect du fady concer­nant l’interdiction de nager dans le lac après avoir man­gé du porc, un Chi­nois avait per­du sa vie.

La chute de la Lily

En visi­tant la région d’Itasy, vous pou­vez trou­ver deux grands points tou­ris­tiques dont le lac cra­tère d’Andranotoraha et la chute de la Lily. Explo­rer la région d’Itasy sans décou­vrir ce qu’est la chute de la Lily est inad­mis­sible. Comme tous les autres points d’eau qui se trouve dans les parages, la chute de la Lily est aus­si ori­gi­naire des érup­tions vol­ca­niques de la région. Le nom de ce lieu his­to­rique venait d’une his­toire d’une fille d’un colon, un des habi­tants qui peuplent la région, qui avait per­du la vie en jouant dans les cas­cades.

L’historique et usage de la chute de la Lily

Aupa­ra­vant, ce lieu tou­ris­tique s’appelait « Anta­fo­fo ». Sur le lieu, on peut trou­ver deux grandes cas­cades tur­bu­lentes. Le pre­mier, dont la plus grande dévale d’une ving­taine de mètres tan­dis que le second, se situe en contre­bas. Pour les ama­teurs de sport nau­tique extrêmes, la chute de la Lily est aus­si un centre de loi­sirs qu’ils puissent pra­ti­quer le kayak ou raf­ting et même les kit­surfs. Sur­tout, sou­ve­nez-vous de prendre le plus de pho­tos pos­sible afin de mar­quer ces moments inou­bliables que vous venez de pas­ser dans l’une des plus belles cas­cades de Mada­gas­car.

Tou­te­fois, il est impor­tant de noter que la visite de la région d’Itasy ne se limite non pas à la décou­verte de la chute de la Lily en se gavant des avo­cats à la chaire cré­meuse et de baraoa ou même des tomates bien juteuses. De temps en temps, vous pou­vez aus­si vous détendre dans les loge­ments pour refaire le plein en éner­gie.

La mystérieuse montagne d’Ambondrombe

Depuis tou­jours, Mada­gas­car est connu pour ses divers endroits mys­té­rieux. Pour les voya­geurs et tou­ristes pas­sion­nés de l’histoire et de la mytho­lo­gie, il se trouve que faire un voyage à Mada­gas­car pour­ra bien com­bler géné­reu­se­ment ses envies. Il est impor­tant de noter, ce pays regorge de plu­sieurs sites sacrés et légen­daires qui n’ont pas tous encore livré ses secrets. Par­mi ces lieux, on peut trou­ver la mon­tagne sacrée d’Ambondrombe qui se situe dans la région sud-est de l’île, dans le ter­ri­toire des Bet­si­leo. Mis à part les contes qui marquent ce lieu sacré, il s’agit aus­si d’un patri­moine natu­rel­le­ment riche.

La montagne des esprits des morts

Selon la légende, il s’agit d’un endroit où les esprits des morts de l’Imerina avaient choi­si comme refuge. Il se trouve qu’autrefois, ce lieu est amé­na­gé de la même manière que celles du royaume Meri­na. On disait aus­si que par­fois, on peut entendre des bruits comme celui des bottes de sol­dats, des coups de fusils et de canons dans les parages. D’après encore la légende, on peut aper­ce­voir des indi­vi­dus dans le vil­lage qui se situe au milieu de la forêt alors qu’ils dis­pa­raissent quand on s’en approche. D’autant plus, cer­tains habi­tants des vil­la­geois dans les péri­phé­ries ont affir­mé la ver­tu de la légende sur cette mon­tagne sacrée.

Un patrimoine naturel conservé

Cette mon­tagne sacrée est depuis tou­jours cou­verte d’une forêt dense et humide. Mais comme toutes les autres forêts de Mada­gas­car, les végé­ta­tions se trou­vant sur la mon­tagne d’Ambondrombe sont aus­si mena­cées par la défo­res­ta­tion. En étant un patri­moine natu­rel de l’île qui est pro­té­gé par l’état mala­ga­sy, elle est aus­si pro­té­gée par le mys­tère qu’elle enve­loppe. De ce fait, les Bet­si­leo avaient pris comme tra­di­tion que la coupe des arbres d’Ambondrombe est ain­si inter­dite. En déso­béis­sant à ces tra­di­tions, la per­sonne qui coupe l’arbre sera sou­mise à une malé­dic­tion qui se mani­feste en géné­ral par une mala­die grave ou même la mort. Comme les peuples mala­ga­sy sont très res­pec­tueux des tra­di­tions, il s’avère que cette méthode est une bonne rai­son à laquelle ils peuvent mieux pré­ser­ver ce patri­moine natu­rel.