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Les difficultés d’accéder aux universités publiques de Madagascar

Université d'Antananarivo

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Beau­coup de jeunes bache­liers rêvent d’entrer dans les grandes uni­ver­si­tés publiques de Mada­gas­car, mais peu d’entre eux y arrivent. Tout cela est en rai­son du fait qu’il est assez dif­fi­cile d’entrer dans ces uni­ver­si­tés publiques. On se demande pour­quoi. Com­ment faire pour assu­rer aux jeunes d’accéder à ses grandes écoles ? Décou­vrez nos conseils dans cet article.

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Quelles sont les universités publiques de Madagascar ?

Dans chaque région de Mada­gas­car, il y a des uni­ver­si­tés publiques dont la plus grande se trouve au centre : l’université d’Antananarivo. Par­mi ces uni­ver­si­tés, il y a dif­fé­rentes facul­tés : celle des sciences sociales et éco­no­miques, celle des lettres et sciences humaines, facul­tés des sciences. Il y a éga­le­ment les grandes écoles agro­no­miques et poly­tech­niques. L’entrée dans les uni­ver­si­tés publiques de Mada­gas­car de fait par voie de concours et par sélec­tion de dos­siers. Les for­ma­tions ne sont pas payantes, il y a seule­ment les frais des dos­siers. Les avan­tages d’entrer dans les uni­ver­si­tés publiques de Mada­gas­car sont sur­tout nom­breux, il y a la qua­li­té de l’enseignement, le poids du diplôme et les for­ma­tions gra­tuites. Et en même temps, les étu­diants reçoivent des bourses d’études.

Quelles sont les difficultés qui empêchent les jeunes d’accéder aux universités publiques de Madagascar ?

Chaque année, beau­coup de jeunes réus­sissent à avoir leur bac­ca­lau­réat et pour­suivent leur rêve d’entrer dans une des uni­ver­si­tés publiques de Mada­gas­car. Cepen­dant, ce n’est pas tout le monde qui arrive à y entrer. Les rai­sons de cela sont plu­sieurs : le choix de la filière, la dif­fi­cul­té lors des concours d’entrée.

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Le choix de la filière

Pour pou­voir entrer dans une des uni­ver­si­tés publiques de Mada­gas­car, les bache­liers doivent choi­sir par­mi les filières pro­po­sées dans les facul­tés. Déjà là, c’est un pro­blème pour ses étu­diants. Mal­gré le fait qu’il y a les salons des étu­diants chaque année, beau­coup des nou­veaux bache­liers manquent quand même d’orientation. Nom­breux sont ceux qui ne savent pas vrai­ment ce qu’ils veulent faire et font le choix des filières au hasard.

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Pour le cas de la sélec­tion de dos­siers, on regarde sur­tout les notes des étu­diants pour les sélec­tion­ner. Ce qui n’est pas du tout favo­rable pour ceux qui ont envoyé leur dos­sier dans les filières au hasard. Puisque ces bache­liers ne se rendent pas compte qu’il est pos­sible, qu’ils n’ont pas la moyenne requit dans cette facul­té vue ses notes. Par exemple, si l’étudiant envoie son dos­sier dans le dépar­te­ment de mathé­ma­tique alors qu’il est série D au bac­ca­lau­réat et cou­ron­ner le tout il n’a pas de bonne note en math. C’est nor­mal qu’il ne soit pas sélec­tion­né. Il est donc impor­tant de faire e bon choix.

La difficulté lors des concours

En effet, le concours est aus­si une des bar­rières qui empêche les étu­diants d’entrer dans une uni­ver­si­té publique à Mada­gas­car. On entend dire que les concours sont dif­fi­ciles, certes c’est exact pour­tant il y en a ceux qui réus­sissent. La rai­son pour laquelle c’est dif­fi­cile c’est que l’examen n’est pas au niveau du can­di­dat. C’est-à-dire que le can­di­dat n’a pas bien choi­si une filière qui est en accord à ses capa­ci­tés, à ces notes.

Par exemple, pour le concours d’entrée en éco­no­mie, il y a des épreuves de mathé­ma­tique et de culture géné­rale. Les étu­diants qui ne sont pas doués en math peuvent échouer, de même pour ceux qui ne sont pas culti­vés. D’ailleurs, dans les dif­fé­rents concours ou exa­mens, la pré­pa­ra­tion est impor­tante. Chaque can­di­dat doit être bien pré­pa­ré avant de pas­ser aux épreuves.

Comment faire pour assurer aux jeunes d’accéder à ses grandes écoles ?

Pour chaque concours, il y a un niveau moyen à avoir pour pou­voir y pas­ser. Et de même, cela est aus­si en rela­tion avec le choix de la filière. Une étu­diante doit connaitre quelle filière cor­res­pond à son diplôme de bac­ca­lau­réat. Dans ce cas, cela peut aug­men­ter ses chances d’entrer dans l’université de son choix. Par consé­quent, avant même d’avoir son diplôme, l’élève doit connaitre dans quelle école il veut étu­dier plus tard et faire tout son pos­sible d’avoir des bonnes notes. S’il n’a pas encore d’idée, il faut qu’il s’informe avant de choi­sir une filière pour ne pas se trom­per. Évi­tez le choix au hasard, regar­dez tou­jours vos notes et choi­sis­sez des filières qui vous parlent.

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Par exemple, pour le cas du dépar­te­ment de mathé­ma­tique, si l’on veut entrer dans ce dépar­te­ment, il faut du moins avoir un bac­ca­lau­réat série scien­ti­fique et de très bonnes notes en mathé­ma­tique. Si l’on veut étu­dier le tou­risme, il faut qu’on ait de bonnes notes en matières lit­té­raires, mais éga­le­ment avoir de bonnes bases en culture géné­rale.

Pour les concours d’entrée, il est pos­sible que les bache­liers n’aient pas les niveaux requis pour réus­sir les exa­mens d’accès. Dans ce cas, avant même de pas­ser le concours, ils devraient faire des cours de ren­for­ce­ments. Cela aug­men­te­rait leur chance de réus­sir et d’accéder à l’école de son choix.

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