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Les principaux produits d’exportation et importation de Madagascar

Mada­gas­car effec­tue des échanges au niveau du mar­ché inter­na­tio­nal que ce soit en matière d’ex­port ou import. Le pre­mier pro­duit d’ex­por­ta­tion est la vanille repré­sen­tant un taux à plus de 26 %, sui­vi des tex­tiles avec un taux moyen de 11 %. Puis il exporte du nickel, des crus­ta­cés, des titanes, des huiles essen­tielles et de l’or, mais le pour­cen­tage de ces der­niers res­tent encore très faible. Devant l’aug­men­ta­tion consi­dé­rable des coûts de trans­port, mais plus essen­tiel­le­ment le manque d’in­fra­struc­tures pour déve­lop­per au mieux le ren­de­ment, les diverses tran­sac­tions com­mer­ciales coû­teuses. Le pays ne peut pas concur­ren­cer au niveau du mar­ché inter­na­tio­nal. Notons que vers l’an­née 2020, les expor­ta­tions des pro­duits agri­coles ont ren­con­tré une hausse de 1,99 mil­liard. En revanche, les impor­ta­tions des mar­chan­dises ont atteint plus de trois mil­liards de dol­lars. Quelles sont les démarches et les pape­rasses à four­nir si on veut exploi­ter le sec­teur de l’im­por­ta­tion et de l’ex­por­ta­tion ? Est-ce que tout le monde peut exer­cer ce métier ? Quels sont les prin­ci­paux pro­duits et mar­chan­dises que Mada­gas­car peuvent expor­ter et l’im­por­ter ? Est-ce qu’il peut être une source de reve­nu stable de nos jours ? Pour bien répondre à toutes ses ques­tions, voyons dans un pre­mier temps les docu­ments à four­nir et les démarches pour expor­ter vers l’é­tran­ger.

Quels sont les documents indispensables à fournir et les procédures à respecter pour exporter du pays vers d’autres pays étrangers ?

Tout d’a­bord, vous devez vous munir des fac­tures d’a­chat des mar­chan­dises. Ensuite, vous avez besoin de tous les docu­ments doua­niers. Sans oublier les cer­ti­fi­cats d’o­ri­gine des pro­duits à expor­ter ain­si que les docu­ments de trans­port. Par exemple, si vous allez envoyer les mar­chan­dises par bateaux, vous devez avoir tous les docu­ments du trans­port mari­time, et si vous optez par l’en­voi aérien, à ce moment-là, vous devez pro­cu­rer les docu­ments du trans­port aérien. Et en der­nier lieu, il vous faut les docu­ments d’as­su­rance. Pour pou­voir exer­cer l’ac­ti­vi­té d’ex­por­ta­tion, il faut obli­ga­toi­re­ment mon­ter une socié­té d’im­port-export, la créa­tion d’une struc­ture juri­dique dédiée à l’ac­ti­vi­té est obli­ga­toire. Par consé­quent, l’ac­ti­vi­té doit être décla­rée auprès de l’ad­mi­nis­tra­tion fis­cale. Ce der­nier vous four­ni­ra un numé­ro “SIRET”. Ce numé­ro est la clé pour inté­grer le mar­ché exté­rieur.

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Image prise sur Inter­net

Les différents produits exportés par Madagascar

En prin­cipe, la grande île exporte des pro­duits tex­tiles et agri­coles. Il exporte en grande quan­ti­té de la vanille. Atten­tion, la vanille des­ti­née au com­merce exté­rieur doit impé­ra­ti­ve­ment avoir une éti­quette sur laquelle est men­tion­née l’an­née de récolte et l’an­née de vente. Sinon, mis à part la vanille, le pays exporte aus­si des cafés, des girofles, des lit­chis, des huiles essen­tielles venant de diverses plantes médi­ci­nales, de l’or et beau­coup d’autres pro­duits agri­coles. En matière de tex­tiles, le pays exporte essen­tiel­le­ment des vête­ments venant de plu­sieurs zones franches (des indus­tries tex­tiles concen­trés dans le centre de Mada­gas­car qui font vivre d’ailleurs pas mal d’ha­bi­tant). En effet, l’ex­por­ta­tion est un vrai moteur de déve­lop­pe­ment et de crois­sance éco­no­mique grâce à la créa­tion de divers emplois pour la popu­la­tion locale. Par consé­quent, il peut aider le pays à réduire prin­ci­pa­le­ment la pau­vre­té.

Les contraintes rencontrées en interne pour les exportateurs

Actuel­le­ment, la route est extrê­me­ment détruite, et c’est l’un des fac­teurs majeurs qui décou­rage les expor­ta­teurs et les agri­cul­teurs. Les deux par­ties endurent des consé­quences graves vu que l’é­cou­le­ment des mar­chan­dises est très dif­fi­cile. Le frais du trans­port ne cesse d’aug­men­ter, ce n’est pas béné­fique en termes de ren­ta­bi­li­té. D’autre part, la pré­sence des catas­trophes natu­relles ne faci­lite pas n’ont plus les choses puisque ces der­niers ont des réper­cus­sions graves dans les dif­fé­rentes récoltes et mar­chan­dises à expor­ter. D’au­tant plus qu’une fois arri­vée sur le mar­ché inter­na­tio­nal, le prix des mar­chan­dises est instable, et ne com­pense pas des fois à toutes les dépenses, ce qui fait que les expor­ta­teurs connaissent sou­vent une faillite.

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Parlons maintenant de l’importation dans le pays.

Aus­si sur­pre­nant que cela puisse vous paraître, et oui, Mada­gas­car importe du riz dans d’autres pays. Mal­gré le fait que beau­coup de pay­sans dans les milieux ruraux pra­tiquent la rizi­cul­ture, ce n’est pas suf­fi­sant pour toute la popu­la­tion tout au long de l’an­née. Il est impor­tant de pré­ci­ser que le riz est la base de la nour­ri­ture des Mal­gaches. La rai­son pour laquelle le pays est un gros consom­ma­teur de riz. Concer­nant les pro­duits impor­tés, le pays importe sur­tout des pro­duits ali­men­taires et tex­tiles. Il fau­drait tout de même pen­ser à contrô­ler les pro­duits d’importations parce que ces der­niers peuvent avoir des impacts néga­tifs une fois arri­vée dans le pays. Atten­tion, les mar­chan­dises impor­tées peuvent être des pro­duits illi­cites comme les drogues, ou encore des matières dan­ge­reuses pour la san­té.