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Sifaka soyeux : un animal en voie de disparition

Sifaka soyeux avec bébé

Il existe deux groupes de Pro­pi­thèques : le Pro­pi­the­cus ver­reauxi et le Pro­pi­the­cus dia­de­ma. Le sifa­ka soyeux fait par­tie de la famille des Pro­pi­the­cus dia­de­ma. Les Pro­pi­thèques appar­tiennent aux plus grandes espèces de lému­rien au monde. Leur taille varie entre 40 à 55 cm sans prendre en compte la lon­gueur de sa queue.

La découverte du sifaka soyeux

Selon l’Union inter­na­tio­nale pour la conser­va­tion de la nature ou UICN, les sifa­ka soyeux font par­tie des espèces les plus rares. Cela a été su depuis la pre­mière fois qu’ils ont été trou­vés. Sa four­rure est dense, longue et douce. En effet, ils sont clas­sés par­mi les lému­riens en dan­ger cri­tique d’extinction. La pre­mière des­crip­tion du sifa­ka soyeux a été réa­li­sé en 1871. Ces des­crip­tions ont été obte­nues grâce à Alfred Gran­di­dier.

Sa couleur

La cou­leur de son pelage est uni­forme le long de son corps. Celui-ci est colo­ré en blanc crème. Par­fois, vous pou­vez obser­ver cer­tains sifa­kas soyeux aux tons argen­tés au niveau du haut de leur crâne. Quelques-uns peuvent avoir cette cou­leur sur le dos ain­si que sur les bras, les jambes et les pieds. Chez cer­tains indi­vi­dus, la face est nue à cause du leu­cisme. Cepen­dant, la cou­leur nor­male de la peau de leur face est le gris, ardoise et noir. Les yeux des pro­pi­the­cus can­di­dus sont colo­rés en rouge-orange. De plus, cer­tains spé­ci­mens ont des museaux tein­tés en rose et fré­quem­ment agré­men­tés de tâches fon­cées. C’est un phé­no­mène se pro­dui­sant lorsque les sifa­ka soyeux atteignent un cer­tain âge. Pour­tant, à la nais­sance, ils ont le visage de cou­leur noire.

Sifaka soyeux

Image venant d’in­ter­net

Des détails sur sa taille

Le sifa­ka soyeux fait par­tie du règne ani­male dans l’embranchement Chor­da­ta. Ce sont des mam­mi­fères fai­sant par­tie des Indri­dae du genre Pro­pi­the­cus. Il appar­tient à l’espèce Pro­pi­the­cus dia­de­ma et à la sous-espèce Pro­pi­the­cus dia­de­ma can­di­dus. La lon­gueur de la queue des sifa­ka soyeux est à peu près la même que celle de son corps mesu­ré avec sa tête. Cela fait par­tie de la par­ti­cu­la­ri­té de cette espèce d’animal.

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- Sa lon­gueur totale avec ses queux : 93 à 105 cm

- La lon­gueur de sa tête avec son corps : 48 à 54 cm

- Lon­gueur de la queue : 45 à 51 cm

- Son poids : 4 à 6 kilos

Lieu d’habitat

Les pro­pi­thèques soyeux ont une pré­fé­rence de lieu comme tout ani­mal. En effet, cela dépend for­te­ment des carac­té­ris­tiques de l’environnement. Le lieu en ques­tion doit répondre à leur besoin. De fait, vous pou­vez les ren­con­trer dans des forêts tro­pi­cales et humides. Ils pré­fèrent les lieux se trou­vant en moyenne alti­tude, entre 800 et 1 500 mètres de hau­teur ain­si que dans les mon­tagnes. Les sifa­ka soyeux font par­tie des trois lému­riens endé­miques de Mada­gas­car. Les deux autres lému­riens les plus rares de l’île sont le pro­pi­thèque de Per­rier et le grand hapa­lé­mur.

Où se répartissent-ils ?

Vous ne pou­vez ren­con­trer ce type de pro­pi­thèque que dans les réserves du nord-est de la plus grande île de l’océan indien. Ils se trouvent dans trois de ses réserves. C’est-à-dire dans le parc natio­nal de Maro­je­jy, dans la réserve spé­ciale d’Anjanaharibe Sud ain­si que dans le site de conser­va­tion de Maki­ra. À part cela, le rang de cette espèce de lému­rien est encore en dis­cus­sion selon les spé­cia­listes. D’autres le consi­dère comme une sous-espèce Pro­pi­the­cus dia­de­ma can­di­dus, alors que cer­tains la voient comme une espèce Pro­pi­the­cus can­di­dus à part entière. En outre, la popu­la­tion totale de cette espèce d’Indridae est seule­ment de 100 à 1 000 indi­vi­dus. Une sta­tis­tique qui est tra­gi­que­ment faible.

Menaces et conservation des sifaka soyeux

Actuel­le­ment, cette espèce de lému­rien propre à Mada­gas­car est for­te­ment mena­cée. Envi­ron 25 espèces de pri­mates sont effroya­ble­ment mena­cées dans le monde en 2000. Le sifa­ka soyeux de Mada­gas­car appar­te­nait à cette liste d’espèces de pri­mates en voie de dis­pa­ri­tion. D’un autre côté, les sta­tis­tiques en 2012 ont prou­vé que 100 caté­go­ries d’animaux sont en voie d’extinction. Mal­heu­reu­se­ment, les sifa­ka soyeux font encore par­tie de cette énu­mé­ra­tion.

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Cause de la disparition des sifaka soyeux à Madagascar

Il existe des exploi­ta­tions de palis­sandre dans la par­tie Nord de Mada­gas­car. Pour­tant, cela est tout à fait illi­cite dans les lieux pro­té­gés. Cette exploi­ta­tion menace sévè­re­ment l’environnement de cette espèce. En outre, cer­tains bra­con­niers assas­sinent les sifa­ka soyeux ain­si que les lémurs à front blanc dans leur propre lieu de vie. Cepen­dant, l’autre fac­teur majeur de la dis­pa­ri­tion de toute espèce endé­mique de Mada­gas­car est la défo­res­ta­tion mas­sive. Pour cette rai­son, envi­ron 90 % des forêts ori­gi­nelles de Mada­gas­car ont déjà toutes dis­pa­ru due à la défo­res­ta­tion. Pour­tant, sans la forêt, les sifa­kas soyeux, ain­si que d’autres espèces ani­males ne peuvent pas sur­vivre.

Sifaka soyeux avec bébé

Image venant d’in­ter­net

Les Mal­gaches ignorent ou ne font pas seule­ment atten­tion à l’importance de la forêt. Chaque année se mani­feste dans l’île des agri­cul­tures sur brû­lis, des exploi­ta­tions minières ain­si que des coupes déme­su­rées des bois pour fabri­quer des char­bons. Pour­tant, l’existence de ces espèces mena­cées dans l’île rouge par­ti­cipe for­te­ment à l’évolution du tou­risme à Mada­gas­car.