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Sifaka soyeux : un animal en voie de disparition

Illustration d'un sifaka

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Le sifa­ka soyeux ou lému­rien blanc de Mada­gas­car est une des espèces les plus mena­cées au Monde. Il reste encore plus d’une cen­taine dans la grande île. Tou­te­fois, les acti­vi­tés des habi­tants de l’île menacent leur exis­tence. Ce petit ani­mal est donc actuel­le­ment en dan­ger cri­tique, mais comme les sau­ver. Cette ini­tia­tive reste encore en cours jusqu’à main­te­nant. Arri­ve­ra on a sau­vé cette espèce endé­mique à Mada­gas­car, cela reste à savoir. Dans notre article, nous allons par­ler de cet ani­mal et les causes de sa dis­pa­ri­tion ain­si que les mesures prises pour les sau­ve­gar­der.Illustration d'un sifaka sur un arbre

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Tout savoir sur le sifaka soyeux

Le sifa­ka soyeux connu aus­si sous le nom le pro­pi­thèque soyeux, est une espèce rare et endé­mique à Mada­gas­car. Son nom scien­ti­fique est pro­pi­the­cus can­di­dus. C’est un lému­rien, une famille de pri­mate qui est main­te­nant presque dis­pa­rue. On le recon­naît par son pelage blanc. Ce lému­rien figure par­mi les 100 espèces le plus mena­cées de la pla­nète. Actuel­le­ment, il ne reste plus que 250 pro­pi­thèques soyeux.

Caractéristique de cet animal

Cette espèce vit dans le nord de la grande île, située dans les forêts tro­pi­cales humides. Il compte par­mi les plus grandes espèces de lému­riens de la grande île. Il mesure entre 40 à 55 cm sans sa queue. La forme de leur visage et ronde avec un museau apla­ti. Leurs membres sont sur­tout adap­tés au saut et sont plus allon­gés que leur bras.

Cet ani­mal est recou­vert de four­rure sauf au niveau du visage, des mains et du pied. Sa queue dépasse sa lon­gueur, c’est-à-dire qu’elle est plus grande que son tronc et sa tête réunie.

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Alimentation des sifakas soyeux

Le régime ali­men­taire des sifa­kas est com­po­sé de feuilles, de fleurs, d’écorces, de grains et de fruits. Cet ani­mal a ten­dance à man­ger deux repas par jour le matin et l’après-midi. Ces repas sont consti­tués de fleurs et de fruits. Tou­te­fois, pen­dant la sai­son sèche, il mange que des ali­ments à base de feuille et de bour­geon. Des repas uniques en une jour­née.

Pourquoi les sifakas soyeux disparaissent ?

Illustration d'un sifaka
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Comme pour de nom­breuses espèces endé­miques à Mada­gas­car, une des menaces majeures des sifa­kas est les acti­vi­tés humaines. En effet, les habi­tants ne cessent de bru­ler et abattre les arbres pour les rem­pla­cer par la culture de riz. Or cette acti­vi­té menace l’habitat natu­rel de ces espèces. Chaque année leur refuge dis­pa­rait de plus en plus rapi­de­ment. Les sifa­kas soyeux donc sont sur­tout vic­time de la défo­res­ta­tion illé­gale, due au déve­lop­pe­ment des zones agri­coles faites par la popu­la­tion de l’ile. Tout cela menace l’habitat de cette espèce et nuit à leur sur­vie. Par ailleurs, il y a aus­si le tra­fic de bois de rose, ce qui ne fait que limi­ter les arbres ou les sifa­kas se déplace et s’y réfu­gie.

Une autre cause qui engendre la dis­pa­ra­tion des sifa­kas est aus­si les bra­con­niers. Ces bra­con­niers les chasses pour leur viande. Ce qui ne fait que dimi­nuer le nombre de sifa­kas dans l’ile. En effet, la chasse a un impact non négli­geable sur cet ani­mal en voie de dis­pa­ri­tion. Même si ce der­nier est la sym­bo­lique bien­fai­sance et de nom­breuses fady qui l’entourent. Ces inter­dic­tions n’empêchent pas les autres habi­tants à les chas­ser pour les man­ger.

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En ajou­tant aus­si le fait que les femelles de ce lému­rien ne sont fer­tiles qu’un à deux jours par an. Ce qui accen­tue leur dis­pa­ri­tion, car il y a moins de chance que cet ani­mal se repro­duise.

Comment faire pour protéger ces animaux ?

La solu­tion que de nom­breux amou­reux de la nature ont pro­po­sée, c’est de sen­si­bi­li­ser la popu­la­tion locale. En effet, il est impor­tant de leur faire com­prendre de l’importance de la nature. Il faut leur sen­si­bi­li­ser sur le pro­blème de la dis­pa­ra­tion des pri­mates. Leur faire com­prendre que ces ani­maux sont pré­cieux et néces­si­tés d’être pro­té­gés. Tout cela en pro­té­geant leur habi­tat natu­rel. Sen­si­bi­li­sez la popu­la­tion locale à ne plus bru­ler les arbres. Afin de pré­ser­ver la nature, mais aus­si contri­buer à ce que ses pri­mates puissent avoir un chez-soi pour vivre et se déve­lop­per. Ain­si, en limi­tant la défo­res­ta­tion, cela ren­dra leur habi­tat moins vul­né­rable.

D’ailleurs, l’UINC ain­si que le WWF tra­vaillent actuel­le­ment ensemble pour mettre en place un pro­gramme de sau­ve­garde de ces lému­riens. Elles sou­haitent sen­si­bi­li­ser ma popu­la­tion et les encou­ra­ger à pro­té­ger cet ani­mal emblé­ma­tique de Mada­gas­car. Ils ont ins­tal­lé de nom­breuses camé­ras pour suivre l’évolution de ces pri­mates dans la nature. De plus, des patrouilles ont été éga­le­ment mises en place pour lut­ter contre le bra­con­nage.

Bref, on peut dire que les causes majeures de la dis­pa­ri­tion des sifa­kas sont sur­tout la défo­res­ta­tion. Des actions limi­tant ce pro­blème doivent donc être mises en place afin de sau­ve­gar­der la bio­di­ver­si­té de l’ile, mais aus­si pour pro­té­ger l’environnement.

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