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Zoom sur le parc national Montagne d’Ambre

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Répu­té par sa grande bio­di­ver­si­té, Mada­gas­car recèle plu­sieurs parcs natio­naux qui se carac­té­risent par leur pay­sage, sa faune et sa flore. En effet, la grande île abrite 43 aires pro­té­gées dans les­quelles nous trou­vons les réserves spé­ciales, les réserves natu­relles, et bien sûr, les parcs natio­naux. Toute cette richesse natu­relle est sous la gérance du MNP ou Mada­gas­car Natio­nal Park depuis 19 991. Par­mi les cin­quan­taines de parcs natio­naux et réserves natu­relles que Mada­gas­car est fière de posséder,nous avons le parc Mon­tagne d’Ambre qui est une des­ti­na­tion à ne pas rater lors de votre pas­sage dans la par­tie Nord de l’île. En quoi la visite de ce parc est incon­tour­nable ? Décou­vrons tout ce qui est bon à savoir dans ce guide.

Le parc national Montagne d’Ambre : les points forts

Ce parc est le pre­mier parc natio­nal de Mada­gas­car. S’étendant sur une super­fi­cie de 18 200 hec­tares en tout, il se situe dans la par­tie Nord de la Grande île, dans la région de Dia­na. Cet endroit se carac­té­rise par son grand mas­sif qui fait une alti­tude de 1,475 mètre. Avec un cli­mat tro­pi­cal plu­vieux, la faune et la flore qui s’y trouvent sont typiques, au plus grand bon­heur des ama­teurs.

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Localisation géographique

En par­tant d’Antsiranana, le parc natio­nal de la Mon­tagne d’Ambre se trouve à envi­ron 38 kilo­mètres de la ville. Les com­munes envi­ron­nantes sont Ant­sa­ham­pa­no, Man­gao­ka, Andra­no­fan­ja­va, Boba­ki­lan­dy, Moso­ro­la­va, Ambon­dro­na, Ani­vo­ra­no – Nord, Ant­sa­la­ka, Maha­va­no­na, Anke­tra­kabe, Saka­ra­my, et Jof­fre­ville. La super­fi­cie de ter­ri­toire fait au total un peu plus de 23,010 hec­tares, les 4,810 hec­tares res­tants sont alors attri­bués à la réserve spé­ciale de la forêt d’ambre. Le moyen le plus facile pour se rendre dans ce bout de para­dis reste la voie aérienne. Tou­te­fois, si vous pré­fé­rez prendre la route, en arri­vant à Ambon­dro­ma­my, à 410 km d’Antananarivo, vous pre­nez la bifur­ca­tion de droite (la RN6) qui mène à Anta­na­mi­ta­ra­na. Plus de 800 kilo­mètres res­tent à par­cou­rir pour atteindre le parc natio­nal de la Mon­tagne d’Ambre. Si vous débar­quez du côté de Jof­fre­ville, il vous reste 3 kilo­mètres de route secon­daire avant d’arriver au parc. Toute cette route en vaut la peine, la récom­pense est belle.

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Le massif de la montagne d’ambre : une faune particulièrement riche

La faune est le prin­ci­pal atout de ce mas­sif. En effet, un pour­cen­tage consi­dé­rable d’endémicité de la faune est y recen­sé. Dans ces zones, 19 espèces de mam­mi­fères (dont 8 lému­riens) vivent dans un milieu natu­rel en com­pa­gnie de 49 espèces de rep­tiles. Par­mi ces rep­tiles, nous retrou­vons 11 espèces de camé­léons (le plus petit camé­léon du monde y com­pris : le broo­ke­sia). En termes de lému­rien, nous pou­vons y ren­con­trer deux espèces rares : le lémur cou­ron­né et le micro­cèbe roux. Ce der­nier est le plus petit pri­mate de toute la pla­nète. Pour com­plé­ter la beau­té du parc, 77 espèces d’oiseaux y ont trou­vé refuge avec une bonne ving­taine d’amphibiens.

Le parc national à faune extraordinaire

Le mas­sif est recou­vert d’une forêt dense, vous trou­ve­rez dans le ver­sant Est une végé­ta­tion sèche, si du côté ouest, vous avez une éten­due de forêt humide. Le som­met est éga­le­ment recou­vert d’une faune épaisse de mon­tagne. En visi­tant le parc, vous vous ren­drez-compte de sa beau­té sans pareil. Notam­ment, vous serez au cœur d’une nature excep­tion­nelle et luxu­riante et tout sim­ple­ment riche. Entre autres,vous trou­ve­rez :

  • des arbres à liane que l’on appelle des Oléa­cées ;
  • une mul­ti­tude de varié­té d’orchidées, des plantes qui ne poussent pas n’importe où et qui sont très rare ;
  • des fou­gères arbo­res­centes ;
  • des pal­miers ;
  • des plantes épi­phytes, des lichens, des ficus ;
  • des bois pré­cieux comme le Dal­ber­gia chlo­ro­car­pa ou encore le Cana­rium mada­gas­ca­rien­sis.

Des plantes médi­ci­nales poussent dans le parc, et la popu­la­tion locale s’en sert pour soi­gner quelques maux. Toute cette richesse évo­lue dans un petit espace certes, mais c’est cela qui fait la beau­té du parc. Pour que cette nature soit com­plète, un réseau d’eau sillonne le parc, et 6 magni­fiques lacs de cra­tère.

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Un paysage d’eau sans pareil

Le parc natio­nal de la Mon­tagne d’ambre est ins­tal­lé dans une région qui a un cli­mat chaud et sec. La pré­sence des cours d’eau per­met donc de rafraî­chir l’atmosphère.

Le cours d’eau qui appro­vi­sionne la grande ville d’Antsiranana en eau, le Maha­sa­ri­ka, pro­vient de l’un des 6 lacs de cra­tère exis­tant dans le parc. En outre, 3 cas­cades font le bon­heur des visi­teurs aus­si. Et pour le côté his­to­rique, il y a celle d’Ampijoroa, une cas­cade sacrée. Là, l’ethnie Anta­ka­ra­na s’adonne à divers rituels, adresse des demandes aux « raza­na » ou ancêtres, puis fait des sacri­fices pour les remer­cier d’avoir exau­cé leurs vœux.

Comme dans toutes les régions de Mada­gas­car, le parc natio­nal de la Mon­tagne d’Ambre compte plu­sieurs zones « fady » ou sacrées. Il est pri­mor­dial de les res­pec­ter, que vous y croyiez ou pas.

Pour infor­ma­tions, les tickets d’entrées sont dis­po­nibles à l’accueil ou à reti­rer auprès de l’office régio­nal du tou­risme Ana­la­man­ga qui se trouve à Ana­la­ke­ly. Il est impé­ra­tif éga­le­ment de se faire accom­pa­gner par un guide local pour toutes visites.