Zoom sur le Sisal

A Mada­gas­car, le sisal tient un grand rôle dans l’é­co­no­mie. En effet, nous retrou­vons de grandes plan­ta­tions de sisal dans la par­tie sud de la grande île. Cette plante fait par­tie de la famille de l’aga­va­ceae, et porte le nom scien­ti­fique d’Agave sisa­la­na. Ori­gi­nai­re­ment, elle pro­vient du Mexique. Les fibres qui sont extraites des feuilles de la plante sont éga­le­ment appe­lées sisal. Mada­gas­car compte par­mi les pro­duc­teurs de sisal dans le monde. Ces pro­duits sont appré­ciés par sa qua­li­té, sa robus­tesse et par le fait qu’elle soit bio­dé­gra­dable. Géné­ra­le­ment, elle sert à la fabri­ca­tion de corde, de tapis, ou encore de tis­sus. Aujourd’­hui, son uti­li­sa­tion a bien évo­lué. Le sisal est deve­nu un objet de déco­ra­tion et ins­pire pas mal de créa­teur de mode Mal­gache et étran­ger. Zoom sur cette plante par­ti­cu­lière qui se laisse décou­vrir.

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Principales utilisations du sisal

Le mot sisal pro­vien­drait du nom du port Sisal au Mexique. Selon les dires, les expor­ta­tions de sisal se fai­saient à par­tir de ce port. Depuis des lustres, les fibres de cette plante ont été bien connues dans l’a­gri­cul­ture. Il est vrai que les ficelles issues du sisal ser­vaient beau­coup dans ce domaine. Bien que ce soit une corde robuste, elles ne sont pas par­ti­cu­liè­re­ment durables. Cepen­dant, elle est éga­le­ment très appré­ciée dans le domaine de la menui­se­rie et de la pape­te­rie. En effet, ce pro­duit ne pol­lue pas les autres com­po­sants.

Un produit passe-partout

Chez les scouts, le sisal sert beau­coup. En effet, il leur per­met d’as­sem­bler les dif­fé­rents com­po­sants du cam­pe­ment. Dans cer­taines pra­tiques, les éclai­reurs n’u­ti­lisent ni clous, ni vis pour mon­ter le cam­pe­ment.

Le monde du jeu emprunte éga­le­ment cette corde pour les cibles tra­di­tion­nelles de flé­chettes et/ou de tir à l’arc. Aus­si, elle est pra­tique et par­ti­cu­liè­re­ment utile pour les grif­foirs pour chats, pour les disques de polis­sage, et même dans le bâti­ment. Dans ce sec­teur, le sisal s’a­vère être un bon sta­bi­li­sa­teur pour les bétons en terre cuite. Pour cer­tains Asia­tiques, cette fibre sert à la confec­tion de vête­ments, sans par­ler des fameux hamacs.

Le sisal et l’intérieure

Afin d’ob­te­nir une corde de sisal, il suf­fit de tres­ser les fibres. A la fin du trai­te­ment, les fibres deviennent robustes, d’un ton tan­tôt mar­ron, tan­tôt beige. Cette teinte pro­cure une touche classe et épu­rée lors­qu’elle est uti­li­sée pour la déco­ra­tion inté­rieure d’une mai­son.

Il est éga­le­ment pos­sible de don­ner de la cou­leur à cette matière. De ce fait, que vous soyez du style contem­po­rain ou plu­tôt moderne, le sisal se prête à tous les goûts. Pour des idées de déco­ra­tions, il peut être uti­li­sé comme déco­ra­tion d’in­té­rieur, en cadre pho­to, en sous-vase ou sous-assiettes, etc..

Pos­sé­dant une pro­prié­té iso­lante, la fibre de sisal est en plus douce au tou­cher lors­qu’elle est bien trai­tée. La matière per­met éga­le­ment une capa­ci­té d’absorption de l’hu­mi­di­té opti­male. La forme dépend du tis­sage et il est pos­sible de le per­son­na­li­ser. Si vous aimez les modèles avec motifs, cela est éga­le­ment pos­sible.

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Les points positifs du sisal

Le sisal est une alter­na­tive éco­lo­gique et deve­nue très ten­dance. Nous avons noté 5 grands atouts du sisal :

• La dou­ceur de la matière : doux au tou­cher et souple, le sisal est éga­le­ment confor­table. Un pro­duit fait de sisal est faci­le­ment mal­léable ;
• La résis­tance du sisal : robuste, il faut une bonne dose de force pour cas­ser une corde en sisal. De ce fait, il est alors adap­té pour un usage inten­sif ;
• L’es­thé­tique du pro­duit : pour un ren­du sati­né, il suf­fit d’ap­pli­quer du ver­nis sur le sisal. Aus­si, tout repose sur le maillage du pro­duit. Vous avez le choix entre un tis­sage léger, moyen ou lourd. Tout dépend de vos besoins ;
• L’i­so­la­tion opti­male qu’il apporte : excellent iso­lant natu­rel, le sisal absorbe la cha­leur. Cela vous pro­cure un grand confort ;
• Le fait qu’il soit natu­rel et éco­lo­gique : en com­pa­rai­son aux pro­duits syn­thé­tiques, le sisal revient non seule­ment moins cher, mais aus­si est plus res­pec­tueuse de votre envi­ron­ne­ment.

Tou­te­fois, comme le sisal est une fibre natu­relle, il est par­fois dif­fi­cile d’en­le­ver les taches. Aus­si, pour sa pose, si vous choi­sis­sez de l’u­ti­li­ser comme moquette, l’in­ter­ven­tion d’un pro­fes­sion­nel est requise. L’excès d’eau peut éga­le­ment abî­mer un pro­duit fait de sisal. Bien qu’elle ait une bonne pro­prié­té absor­bante grâce à ses fibres, l’ex­cès d’hu­mi­di­té peut vite le dété­rio­rer.

Entretien du sisal

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Géné­ra­le­ment, le sisal est facile à entre­te­nir. Un coup d’as­pi­ra­teur toutes les deux semaines suf­fit pour le net­toyer. Si tou­te­fois, vous avez des tâches, munis­sez-vous d’un pro­duit déta­chant. Les tâches liquides sont les plus tenaces à enle­ver, car elles pénètrent les fibres. De ce fait, veillez tout sim­ple­ment à sécher et à net­toyer rapi­de­ment la par­tie tachée. Avec un peu de farine et du talc, il est facile d’ab­sor­ber le liquide.

Si le sisal s’é­clair­cit au fil du temps, vous pou­vez le repeindre avec un simple rou­leau. Une pein­ture pour mur convient si l’en­vie vous prend de réno­ver un peu.