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L’identité culturelle Malagasy

En étant l’une des îles fas­ci­nantes dans le monde, Mada­gas­car recèle de nom­breux mys­tères qu’on ne peut jamais citer en quelques lignes. Il ne s’agit pas d’une dizaine ni d’une ving­taine, mais des mil­liers de choses sont à décou­vrir sur ce pays qui le dif­fé­ren­cie d’autres pays du monde entier. Mada­gas­car dis­pose des innom­brables sites tou­ris­tiques, lieu his­to­rique et sur­tout des faunes et flores à décou­vrir, c’est notam­ment pour cela qu’on a sur­nom­mé ce pays « le 8ème conti­nent ».

Igno­rée par des visi­teurs depuis fort long­temps, Mada­gas­car attire à pré­sent beau­coup de tou­ristes qui sont en géné­ral tom­bés sous son charme. En ce moment, le pays est encore pré­ser­vé du tou­risme de masse. C’est pour cela qu’il aurait pu res­ter une des­ti­na­tion authen­tique pour les visi­teurs, non seule­ment pour ses diverses cultures, mais sur­tout pour sa nature iden­tique. Mis à part les rizières d’un vert pro­fond, des plages de sable blanc avec des eaux tur­quoise, des coins de savanes, des forêts tro­pi­cales ain­si que des hauts pla­teaux, la grande île dis­pose un éco­sys­tème unique en son genre dans le monde entier.

Compte tenu de ces diverses richesses, n’oublions pas de men­tion­ner la culture qui fait de Mada­gas­car ce qu’il est. L’acteur prin­ci­pal de cette socié­té plu­ri­cul­tu­relle qu’on peut consta­ter à Mada­gas­car est essen­tiel­le­ment ses ori­gines qui venaient de nom­breux endroits tels que le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Europe, le sud-est de l’Asie et bien d’autres encore.

Image prise sur Inter­net

Les diverses traditions à Madagascar

À pré­sent, Mada­gas­car compte envi­ron 29 mil­lions d’habitants qui se répar­tissent sur de diverses com­mu­nau­tés eth­niques. Plus pré­ci­sé­ment, à pré­sent, la grande île dis­pose 18 eth­nies dif­fé­rentes qui parlent d’une langue d’origine aus­tro­né­sienne. Chaque eth­nie pos­sède ses propres tabous et inter­dits dif­fé­rents. Par exemple, la défense de por­ter des vête­ments de cou­leur rouge, l’interdiction de man­ger des choses comme des oignons, des anguilles et même l’interdiction de tra­vailler le mar­di ou le « mia­saa­ta­la­ta », car cela signi­fie d’une jour­née de tra­vail infruc­tueux. Ces règles se sont trans­mises de géné­ra­tion en géné­ra­tion depuis les ancêtres et la plu­part des Mala­ga­sy tiennent encore à res­pec­ter ces tra­di­tions.

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La cir­con­ci­sion, tous les gar­çons mala­ga­sy doivent être cir­con­cis et c’est le cas. C’est une tra­di­tion que tous les habi­tants du pays pra­tiquent, mais la pré­sen­ta­tion et la méthode peuvent être dif­fé­rentes en fonc­tion de la région. Il s’agit d’une tra­di­tion ini­tia­tique qui est encore d’actualité à pré­sent. En géné­ral, ce rite se pra­tique indi­vi­duel­le­ment sur les hauts pla­teaux, mais s’exerce en col­lec­tif dans la par­tie sud-est de l’île. Pour ce der­nier, le moment fes­tif dure un mois.

Le « Famadihana »

Comme vous le saviez déjà, les Mala­ga­sy sont des peuples croi­sés de l’Afrique et de l’Asie. Pour la pre­mière fois, Mada­gas­car avait accueilli des Indo­né­siens il y a envi­ron 500 ans avant Jésus-Christ. À titre infor­ma­tif, Mada­gas­car est le seul pays du monde entier qui pra­tique le « Fama­di­ha­na » ou le retour­ne­ment des morts. Même si le coût de cette pra­tique s’avère de plus en plus éle­vé, les habi­tants des hautes terres le pra­tiquent tou­jours pen­dant sa sai­son, le mois de juin jusqu’à sep­tembre. Pen­dant cet évè­ne­ment, les pra­ti­quants sacri­fient au moins un zébu et le moment de fes­ti­vi­té se fait en dan­sant et en man­geant.

Le « Fama­di­ha­na », après avoir pro­fi­té d’un moment fes­tin, il se ter­mine en ouvrant le tom­beau, en fai­sant res­sor­tir les dépouilles de ses aïeuls et enfin les recou­vrir d’un ou plu­sieurs lin­ceuls, géné­ra­le­ment en soie sau­vage. Mais pour le cas des habi­tants des Hauts Pla­teaux, ils ense­ve­lissent leurs ancêtres dans des lin­ceuls spé­ciaux qu’ils ont appe­lés « Lam­ba­me­na ».

Les zébus, signe de richesse

À Mada­gas­car, les zébus sont très impor­tants parce qu’il signi­fie la richesse d’une per­sonne. Mises à part les rizières, les sont aus­si un sym­bole de for­tune aux yeux des mala­ga­sy. Même si les habi­tants locaux et les tou­ristes consomment la viande de ces bovins abon­dam­ment, il se trouve que jusqu’à pré­sent, cette espèce (décla­ré en voie de dis­pa­ri­tion) existe tou­jours.

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Pour ceux qui ne savent pas, les zébus sont aus­si des ani­maux mys­té­rieux. À Mada­gas­car, une légende disait que ces bovins sor­taient de la mer. C’est pour cela que cette race existe jusqu’à pré­sent mal­gré la consom­ma­tion et l’exploitation des zébus.

Valeur de l’identité culturelle malgache

Pre­miè­re­ment, Mada­gas­car est une des­ti­na­tion incon­tes­table des tou­ristes. Cela a non seule­ment pour objet des faunes et flores qui carac­té­risent le pays, mais aus­si les diverses cultures des 18 eth­nies qui lui com­pose. Il s’agit donc de la richesse dont l’île rouge peut en être fière.

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L’interdiction de faire ses besoins dans des sites sacrés fait aus­si par­ti des « fom­ba » et « fady » com­munes de Mada­gas­car. Il se trouve donc que presque toutes les Mala­ga­sy res­pectent natu­rel­le­ment ces règles une fois qu’ils y mettent les pieds dans ces genres d’endroits. Per­sonnes de nos jours se connaissent l’origine de ces « fady », mais il s’est trans­mis de bouche à oreille par d’anciennes géné­ra­tions. Aus­si, une rai­son de plus pour laquelle les nou­velles géné­ra­tions res­pectent ces règles c’est à l’aide des rumeurs ou des faits réels qu’ils ont vus ou subit lors d’une vio­la­tion de ces « fady ».