Le lien social entre les peuples Malagasy

Madagascar est un pays d’Afrique qui se trouve dans l’océan Indien. Si une chose le rend si particulier, c’est le lien social qui existe entre les peuples Malagasy. En effet, en milieu urbain, mais plus particulièrement en milieu rural, ce lien est inégalable. D’ailleurs, les peuples Malagasy appellent ce lien : « le Fihavanana ». À titre de définition, ce dernier serait l’ensemble des règles, des coutumes ou encore des normes à suivre que les Malagasy appliquent dans le but de mieux se comporter en société. Non seulement il offre la possibilité à la population de Madagascar de bien se comporter, mais il permet également de tisser des liens entre eux. D’un autre côté, le « fihavanana » serait également présent dans le rôle de production économique. Toutefois, face à la modernisation, on pourrait bien croire que le fihavanana tend à disparaitre peu à peu dans le milieu urbain. À titre d’exemple, lors des voyages des touristes dans le pays, les peuples qui se localisent dans le milieu rural sont le plus souvent plus courtois et chaleureux par rapport à ceux des peuples en ville. Pour mieux vous détaillez ce lien si particulier dont le « Fihavanana », nous allons voir à travers cet article la nature du mot fihavanana, les impacts positifs du lien social à Madagascar et les problèmes liés à la diminution du rôle de fihavanana dans la production économique.

La nature du mot « fihavanana »
Le mot « fihavanana » existait depuis fort longtemps. Autrefois, son but principal était uniquement de permettre aux peuples Malagasy de survivre en paix. Toutefois, plus tard, les peuples Malagasy ont utilisé le fihavanana pour pouvoir augmenter leurs productions sur le domaine agricole. À cette époque, le lien affectif n’existait pas encore et le but principal était uniquement l’entraide agricole. De ce fait, les chercheurs ont plus tard ajouté leurs idéologies qui disaient que : « Le fihavanana peut exister sans sympathie. Et que, la jalousie et la haine réciproque abîment gravement le fihavanana, mais ne le coupe pas. ». Toutefois, plus les gens étaient journalièrement en contact entre eux, plus ils commençaient plus tard à tisser des liens uniques et inégalables. Ces normes, coutumes et règles sont donc devenues d’une grande importance pour le peuple Malagasy. Et d’ailleurs, ce mot aura différents impacts sur la vie des Malagasy.
Les impacts positifs du lien social à Madagascar
Face à la vue des personnes en détresse, à Madagascar, les peuples s’aident entre eux. Et ce, peu importe, sur quel domaine. Cette forme d’entraide pour la plupart des cas existent plus précisément dans les milieux ruraux. Parmi les cas les plus populaires, le fihavanana se manifeste surtout durant les décès. Durant cette période, tout le monde tient à consoler la famille de la personne décédée. Certains offrent leurs aides sur le plan alimentaire, d’autres sur le plan matériel. Par contre, ils n’attendent rien en retour. D’ailleurs, il en va de même pour les cérémonies de mariage, chacun offre ce qu’il peut donner sans rien attendre en retour. C’est d’ailleurs pour ces raisons que le lien entre les voisins dans certaines parties est très fort. Face à tous ces signes d’affections on retrouve très souvent les Malagasy donnent de l’argent à ses compatriotes ou ses entourages durant les moments de détresse tels que les maladies, et parfois même rien qu’en sachant que d’autres ont vraiment besoin d’argent. Mis à part cela, vous trouverez également en visitant Madagascar qu’en cas d’incendie, tout le monde apportera son aide pour éteindre le feu. Le lien social à Madagascar engendre donc réellement des liens si forts où l’hypocrisie, la jalousie et la méfiance n’ont pas de place au sein de la communauté Malagasy.
Les problèmes de la diminution du lien social sur le plan économique
L’une des principales activités qui favorisent le développement économique malgache concerne sans doute le domaine agricole. Si autrefois, le fihavanana permettait aux paysans de s’entraider entre eux sur ce plan, actuellement, due à plusieurs raisons, l’entraide agricole disparait de plus en plus dans certaines zones rurales. En effet, si les paysans se mobilisaient tous à la fois durant une journée vers le champ d’un paysan A, le lendemain, ils allaient ensemble vers le champ du paysan B. De ce fait, la production était clairement plus nombreuse par rapport. Le plus surprenant, c’est que sous l’ordre du chef de quartier qui devait les guider sur leurs tâches, autrefois, personne ne répondait. Toutefois, de nos jours, l’entraide agricole n’est plus d’actualités. Néanmoins, les paysans disent avoir de bonnes excuses. En principe cette dernière concernerait le manque d’argent qui les oblige à avoir plusieurs métiers en même temps. On peut également noter que de ce fait, certains manquent également de temps pour pouvoir aider les autres. Par conséquent, face à la diminution du fihavanana sur la production agricole, non seulement le lien social entre les paysans se dégrade peu à peu, mais le plan économique de Madagascar se retrouve également touché. Bien heureusement, l’entraide agricole est encore visible dans certaines zones.