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Les points culminants de Madagascar

Mada­gas­car, un pays luxu­riant, regor­gé de toutes les beau­tés natu­relles, il est la plus grande île de la pla­nète bleue avec une super­fi­cie de 587 041 km², sépa­ré de l’Afrique de l’Est par le canal de Mozam­bique. Autre­fois sur­nom­mé « île verte », Mada­gas­car a une forêt et un cli­mat tro­pi­cal, expli­qué par sa posi­tion dans l’hémisphère sud. À part ses faunes et flores, le pays se démarque par ses mon­tagnes visi­ble­ment somp­tueuses et mys­té­rieu­se­ment sanc­ti­fiées par les Ntao­lo (ancêtres) Mala­ga­sy. Vu sa vaste éten­due, les plus hautes mon­tagnes de Mada­gas­car ne se regroupent pas dans un seul endroit, elles sont épar­pillées sur tous les côtés de l’île. Dans cet article, nous allons vous vous citer les trois mon­tagnes les plus hautes de Mada­gas­car avec ses des­crip­tions res­pec­tives. Sans plus tar­der, allons à la décou­verte de ses mer­veilles natu­relles, c’est par­ti !

La montagne de Maromokotro à Tsaratanana

Avec une alti­tude de  2 876 mètres, Maro­mo­ko­tro est non seule­ment la plus haute mon­tagne d’Antsiranana, mais elle est le numé­ro à Mada­gas­car en termes d’altitude. Sans le mont Maro­mo­ko­tro, la rivière de Ber­ma­ri­vo, la rivière de Sam­bi­ra­no et Maha­va­vy n’auraient pas exis­tés, sa source d’eau irrigue les régions qui le bor­durent. Elle est iso­lée et, vu son hau­teur, est immer­gée de vue par des neiges sauf durant la sai­son de pluie. La mon­tagne de Maro­mo­ko­tro se trouve au beau milieu d’une réserve natu­relle située au Nord-Est de Majun­ga. Mal­heu­reu­se­ment son iso­le­ment, elle n’est pas le top des des­ti­na­tions des grim­peurs, mais offre une vue à cou­per le souffle grâce à un cairn natu­rel tout au bout du pic et ses cas­cades, splen­dide, un endroit recom­man­dé pour se détendre. Une fois là-haut, atten­tion au ver­tige !

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Image prise sur Inter­net

Après la mort, les esprits y flânent selon la croyance de la popu­la­tion locale, une affir­ma­tion qui intrigue les tou­ristes. A cause de cette pré­sence, ces endroits sont alors consi­dé­rés comme han­tés pour cer­taines per­sonnes.

Le pic Boby d’Andringitra

Sur­nom­mé “Ima­ri­vo­la­ni­tra”, un sur­nom qui signi­fie “tout près du ciel”, Boby est à la deuxième place der­rière Maro­mo­ko­tro. Ce point culmi­nant fait par­tie du parc Natio­nal de l’An­drin­gi­tra, soit à 35 km d’Ambalavao, tou­jours dans RN7 (Route Natio­nale N°7). Un chien d’un voya­geur fran­çais était par­ve­nu à atteindre le som­met du mont avec ses 2 658 mètres d’al­ti­tude, ce der­nier avait alors don­né le nom de “Boby” à ce pic. His­to­ri­que­ment, ce nom a été cri­ti­qué for­te­ment par les habi­tants locaux ain­si que par les his­to­riens qui gardent au fond d’eux le mys­ti­cisme de cette mon­tagne. Au fil du temps, les gens arrivent à céder et appellent com­mu­né­ment le pic au nom de “Boby” jusqu’à l’heure actuelle. Boby est for­mé majo­ri­tai­re­ment par des roches, et a deux cas­cades de gra­nit. Une fois arri­vé au som­met du mont, des mon­tagnes seront dans votre champ de vue, sur­tout la mon­tagne de Tsa­ra­no­ro en gros plan, Tsa­ra­no­ro à 1540 mètres d’al­ti­tude, toute une autre his­toire.

La Montagne de Tsiafajavona

Elle est située dans la région d’Ankaratra, soit à 50 km de la capi­tale d’Antananarivo, pré­ci­sé­ment entre Fara­ti­sho, Ari­vo­ni­ma­mo et Amba­to­lam­py. Le mont était un vol­can éteint et avec ses 2 642 mètres d’al­ti­tude, la mon­tagne de Tsia­fa­ja­vo­na est sans doute le troi­sième som­met de Mada­gas­car après Maro­mo­ko­tro et Boby d’Andringitra. Le nom “Tsia­fa­ja­no­va­na” a été don­né par les habi­tants locaux, même dans la jour­née, le mont reste recou­vert des brouillards. Au sens propre le nom « Tsia­fa­ja­vo­na » veut dire « ne peut pas s’échapper des brouillards ». Par rap­port à ces deux monts cités­ci-des­sous, Tsia­fa­ja­vo­na est très acces­sible et même le choix numé­ro un des esca­la­deurs. Avec cette occa­sion, des res­tau­rants et des hôtels s’y ins­tallent pour don­ner à tout le monde l’opportunité de visi­ter sans se pres­ser cette mer­veille. Tsia­fa­ja­vo­na a très peu de bio­di­ver­si­té, moindre est la chance d’y croi­ser une bête sau­vage, la tran­quilli­té abso­lue pen­dant votre esca­lade.

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Pas seule­ment la Mon­tagne de Tsia­fa­ja­vo­na, presque tous les endroits indé­lé­bi­le­ment, mar­qués l’histoire ou luxu­riant de Mada­gas­car sont désor­mais acces­sibles à tous. Cette ouver­ture per­met à tout le monde de goû­ter la beau­té natu­relle du pays. Mal­gré les incen­dies par­tout sur l’île, ses monts sont bien sécu­ri­sés grâce à la pri­va­ti­sa­tion de la ges­tion des sites. Le tra­di­tio­na­liste Mala­ga­sy aiment les mon­tagnes et les col­lines pour faire les rituels, notam­ment pour évo­quer des esprits. Selon les pra­ti­quants, plus l’endroit a une alti­tude impor­tante, plus la vibra­tion est forte, on peut donc faci­le­ment se mettre en contact avec n’importe quel esprit. Si un jour vous son­gez esca­la­der un de ces monts, vous êtes priés de voir un guide ou un « topo-tany », une per­sonne qui connait par cœur l’endroit et ses secrets, le but est donc de rendre fun votre visite ou ran­don­né.