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Les spécificités de la côte ouest de Madagascar

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Aupa­ra­vant, la côte ouest de Mada­gas­car était une zone d’accès pour les pirates, les explo­ra­teurs ou même les mar­chands. À pré­sent, ces lieux sont deve­nus une terre de légende. D’après l’histoire de Mada­gas­car, cette par­tie est le pont qui relie le reste du monde du pays. D’ailleurs, on peut aus­si trou­ver des régions enva­hies par des man­groves et qui sont inex­plo­rées.

Dans la côte ouest de Mada­gas­car, la savane gagne peu à peu une place sur la forêt déci­due. Cela peut s’identifier par un vaste bas­sin sédi­men­taire secon­daire, ter­tiaire et qua­ter­naire d’est en ouest. Aus­si, vous pou­vez pro­fi­ter des remar­quables pla­teaux basal­tiques ou cal­caires qui s’étendent en géné­ral à l’est des plaines côtières où les grands fleuves et quelques vasières à man­groves viennent inter­rompre la ligne de plage magni­fique qui est pro­té­gée par des récifs coral­liens natu­rels. Sur ces lieux, la pré­ci­pi­ta­tion est moins impor­tante qui est sou­vent moins de 1m/ans. C’est la rai­son pour laquelle les den­si­tés humaines dans ces endroits sont en géné­ral moins de 10 habi­tants par kilo­mètres car­ré.

Les raisons pour laquelle vous devez visiter la côte ouest de Madagascar

Quand on parle de la côte ouest de Mada­gas­car, il est impor­tant de noter qu’il s’agit de la région la plus visi­tée de la grande île. Si la grande île vous inté­resse, il se peut que vous ayez déjà enten­du par­ler de la route natio­nale n°7, mais au cas où vous l’ignorez, c’est la route qui relie la capi­tale du pays et la région de Tuléar de la côte sud-ouest de Mada­gas­car. Que vous soyez un pas­sion­né de la balade en pirogue ou de l’installation en bivouacs, sur ces lieux, vous pou­vez béné­fi­cier de plu­sieurs choses.

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La côte ouest est la région idéale si vous sou­hai­tez décou­vrir plu­sieurs cultures mala­ga­sy. Pen­dant vos voyages sur cette région, il est for­te­ment recom­man­dé de visi­ter la com­mu­nau­té des Saka­la­va Menabe qui se trouvent au Moron­da­va et des Saka­la­va Boe­ny qui se trouvent à Maha­jan­ga. En même temps, vous pou­vez décou­vrir les rites ances­traux de ces régions. Sur­tout, dans la par­tie un peu plus au sud, décou­vrez les tom­beaux et rites des Antan­droy.

D’Antsiranana jusqu’à Tolia­ra, vous pou­vez décou­vrir des tant de choses en tra­ver­sant Maha­jan­ga, Moron­da­va ou Besa­lam­py. Mises à part la beau­té des pay­sages que vous pou­vez décou­vrir sur ces lieux, vous pou­vez aus­si pro­fi­ter de ses richesses cultu­relles, ain­si que l’hospitalité des habi­tants. En décou­vrant ces lieux, vous ne serez tou­jours satis­fait, peu importe votre gout ou votre besoin.

D’une autre côte, la côte ouest de Mada­gas­car recèle plu­sieurs richesses natu­relles que vous pou­vez décou­vrir pen­dant votre pas­sage sur les lieux. En fai­sant cela, vous pou­vez béné­fi­cier d’une décou­verte de ses bio­di­ver­si­tés variées. Que ce soit ani­mal ou végé­tal, cette par­tie de l’île dis­pose plu­sieurs espèces endé­miques qui pour­ront vous inté­res­ser. Pour ce faire, vous pou­vez aller visi­ter le parc natio­nal de Kirin­dy­Mi­tea ou même le parc de l’Isalo. Aus­si, sur ces lieux, vous pou­vez décou­vrir de dif­fé­rents oiseaux aqua­tiques, des îlots de forêts, des dunes de sable et même des lacs.

Mais si vous pré­fé­rez plu­tôt les recoins « per­dus », le mieux pour vous est de visi­ter les vil­lages encla­vés qui se trouvent autour de Tuléar. C’est aus­si une occa­sion de plus pour décou­vrir les Tsin­gy de Bema­ra­ha, les longues plages de Moron­da­va et ses man­groves. Aus­si, vous pou­vez pro­fi­ter d’une sta­tion bal­néaire avec les vil­lages authen­tiques de Belo-sur-Mer ou même d’une mer­veilleuse des­cente dans le fleuve de Tsi­ri­bi­hi­na.

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Le Pays des Sakalava

Comme son nom l’indique, « le pays des longues val­lées », les peuples de Saka­la­va se sont ins­tal­lés le long des cours d’eau. Cette tri­bu se divi­sait en deux grands royaumes tels que le Menabe au XVIème siècle et le Boi­na à la fin du XVIIème siècle. Leur dynas­tie le plus célèbre qui est ori­gi­naire de l’est, les Maro­se­ra­na ou beau­coup de ports, s’est lan­cée vers le déve­lop­pe­ment de l’élevage, de la traite des esclaves et aus­si du com­merce inter­na­tio­nal.

Avant, la tri­bu des Saka­la­va avait mena­cé les royaumes des Hautes Terres jusqu’à ce que la com­mu­nau­té de l’Imerina ait réa­li­sé une uni­fi­ca­tion des deux tri­bus au début du XIXème siècle. En menant une double stra­té­gie d’alliance et de conquête, le royaume de l’Imerina avait affai­bli pro­gres­si­ve­ment la tri­bu des Saka­la­va. Ce der­nier se dotait de l’institution poli­tique telle que le trom­ba et le fitam­po­ha. Par consé­quent, cer­tains ont sur­vé­cu et l’histoire avait bien rete­nu le nom de quelques sou­ve­rains tels que Rava­hi­ny et Andria­ma­si­na­ri­vo pour le Boi­na­ta­dis que Andrian­da­hi­fot­sy pour le Menabe.

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La côte ouest, une région d’Élevage

Enva­hies par des migrants venant des hautes terres et du sud qui s’élèvent en nombre de plus en plus, la côte ouest de Mada­gas­car est deve­nu un centre de l’élevage des bovins dans les pla­teaux. Les val­lées deviennent un centre de cultures tra­di­tion­nelles telles que les maïs, les maniocs, le Riz, les patates douces et bien d’autres encore. Tou­te­fois, les divers pro­grammes gou­ver­ne­men­taux concer­nant l’aménagement Hydro agri­cole ont bien aidé cette région à se déve­lop­per comme la rizi­cul­ture de Maro­voay, la canne à sucre de Moron­da­va et de Nama­kia et bien d’autres encore.

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En outre, le deuxième port mari­time de l’île, Maha­lan­ga, habi­té par plus de 100 000 habi­tants, est à pré­sent deve­nu une grande ville com­mer­ciale, uni­ver­si­taire, mais sur­tout indus­trielle. De son côté, Moron­da­va qui abrite plus de 30 000 habi­tants aspire à deve­nir un immense centre tou­ris­tique du pays.