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Les spécificités du centre de Madagascar

Géné­ra­le­ment, les hautes terres cen­trales de Mada­gas­car s’étendent de la par­tie sud du pays jusqu’aux rizières ondoyantes et aux col­lines ver­doyantes qui cèdent la place des pay­sages arides du sec­teur sud. Dans cette région, à cause de la haute alti­tude, le cli­mat est alors tem­pé­ré. C’est pour cela que les iti­né­rances dans ces lieux sont pro­pices pour les tou­ristes comme pour les voya­geurs. Tou­te­fois, comme toutes choses, il existe aus­si des moments défa­vo­rables pour les visites comme le mois de décembre, jan­vier et en février. C’est parce qu’habituellement, c’est la période cyclo­nique du pays. Mais pour les neuf mois res­tants, vous pou­vez aller visi­ter les lieux et pro­fi­ter des aven­tures inou­bliables.

Quelles sont les villes des Hautes Terres ?

Anta­na­na­ri­vo, la « Ville des Milles » et aus­si la capi­tale du pays avait pui­sé l’unité qui lui forme dans l’harmonie des contrastes. In situ, vous pou­vez décou­vrir de grands immeubles chics en verre avec plu­sieurs palais royaux ain­si que de bas quar­tiers gra­ve­leux. Vous pou­vez explo­rer le bazar d’Analakely, un mar­ché qui se trouve au cœur de la ville. Aus­si, si le monde urbain vous tour­mente la tête, vous pou­vez vous rendre à Tsim­ba­za­za et visi­ter le parc zoo­lo­gique d’Antananarivo, un endroit calme et plein d’espèces faunes et flores à décou­vrir. D’un autre côté, si vous pré­fé­rez plu­tôt l’histoire et la ran­don­née que la nature, il est for­te­ment recom­man­dé d’aller visi­ter  le « Rova de Man­ja­ka­mia­da­na » ou le Palais de la Reine de Man­ja­ka­mia­da­na. À titre infor­ma­tif, ce site tou­ris­tique se situe sur le som­met de la plus grande mon­tagne de la ville. En effet, en arri­vant sur ce lieu, vous pou­vez béné­fi­cier d’une belle vue de la ville d’Antananarivo. En outre, la ville d’Antananarivo n’est autre qu’un point de départ vers des cir­cuits cultu­rels qui sillonne les 12 col­lines sacrées de l’Imerina tel que : la col­line de Name­ha­na, la col­line d’Ambohijoky, la col­line d’Imerimandroso, la col­line d’Imerimanjaka, la col­line d’Ilafy, la col­line d’Ikaloy, la col­line d’Antsahadinta, la col­line d’Analamanga, la col­line d’Ambohimanga, la col­line d’Ambohidratrimo, la col­line d’Ambohidrabiby et la col­line d’Alasora. Chaque mon­tagne dis­pose de sa propre his­toire et contient tous des patri­moines natio­naux comme des « Rova », des tom­beaux  et autres, mais la col­line royale d’Ambohimanga est incon­tes­ta­ble­ment le clou de la visite. Cette col­line avait accueilli la capi­tale reli­gieuse et poli­tique du royaume de Mada­gas­car après la prise en force du prince Ram­boa­sa­la­ma en 1897. Il s’agit donc du pre­mier royaume recon­nu par les Euro­péens.

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Image prise sur Inter­net

Dans la ville d’Antsirabe, vous pou­vez pro­fi­ter d’un voyage d’une tout autre dimen­sion. Sur­nom­mée « la ville d’eau » en rai­son de son abon­dance de ses sources d’eau chaude, Ant­si­rabe est aus­si per­çue par un bon nombre de per­sonnes comme la ville la plus coquette de l’île. En étant expert dans le domaine de la plan­ta­tion de tabac, dis­po­ser des lacs aux eaux éme­raudes, des pay­sages vol­ca­niques et de laby­rinthe fores­tier dans le parc de Rano­ma­fa­na, Ant­si­rabe est aus­si un redou­table ter­rain de loi­sir pour les ama­teurs de trek.

Si les par­ties de ran­don­nées vous branchent, vous pou­vez aller décou­vrir le lac Man­ta­soa, le lac Alao­tra et l’Ampefy. Ce der­nier est un endroit vol­ca­nique qui est par­cou­ru de chute d’eau, de marais ain­si que de gey­ser écla­tant. Mis à part cela, Fia­na­rant­soa fait aus­si par­ti des hautes terres cen­trales de Mada­gas­car. Il se trouve donc que votre voyage dans les hautes terres est incom­plet sans explo­rer cet endroit. Aus­si dit « la ville où on apprend le bien », Fia­na­rant­soa est le lieu d’habitation de la tri­bu Bet­si­leo. Cette région est aus­si répu­tée par ses arti­sans habiles, plu­sieurs rizières en ter­rasses et des vignobles sécu­laires.

Les rencontres des Hautes Terres

Visi­ter les hautes terres ou hautes terres cen­trales ou ancien­ne­ment appe­lées hauts pla­teaux signi­fie aus­si faire des liens d’amitié avec les habi­tants et sur­tout décou­vrir ses tra­di­tions cultu­relles. Cette région est riche d’une culture sin­gu­lière. C’est parce que les eth­nies Bet­si­leo et Meri­na l’ont héri­té de son ori­gine, l’Asie du Sud-est. Concer­nant cela, le « Fiha­va­na­na » ou la concorde est l’une des fier­tés des Mala­ga­sy. Tou­te­fois, les per­sonnes se res­pectent mutuel­le­ment et consi­dèrent l’un comme l’autre de sa propre famille. Il se fait donc rare­ment qu’on trouve les vil­la­geois se que­rel­ler, se pro­fé­rer des injures en public ou même se haus­ser de ton parce qu’ils attachent une impor­tante liai­son, le « Fiha­va­na­na ». Ce der­nier se mani­feste en géné­ral par un sens légen­daire d’hospitalité. En visi­tant des vil­lages, sou­vent, les tou­ristes sont invi­tés à déjeu­ner avec les arti­sans. Le plat la plus authen­tique est le déli­cieux « vary amin’ny ana­na » ou le fameux « vary sosoa », qu’ils mangent le soir et par­fois le matin. C’est un bouillon de riz accom­pa­gné de pois­son ou de bro­chettes de zébu qu’ils ont appe­lé le « Kito­za ». Concer­nant les diver­tis­se­ments, le pas­sion­nant « Fano­ro­na » c’est comme un jeu d’échecs asso­cié à la culture mala­ga­sy. Aus­si, pen­dant votre voyage dans les hautes terres, vous pou­vez béné­fi­cier des spec­tacles de danses et de chants folk­lo­riques, le « hira gasy ». Tou­te­fois, le plus remar­quable et le plus res­pec­té de la civi­li­sa­tion Bet­si­leo et Meri­na sont sans doute le culte des ancêtres. En géné­ral, les habi­tants des hautes terres cen­trales croient la mort ne peut jamais empê­cher les proches vivants et décé­dés de se lier. C’est comme une autre variante du « Fiha­va­na­na ». Par­fois, cette pra­tique offense les chré­tiens alors que les pra­ti­quants de cette tra­di­tion font encore le devoir moral de per­pé­tuer.

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