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La faune endémique de Madagascar

Depuis 84 mil­lions d’an­nées, Mada­gas­car s’est écar­té com­plè­te­ment de l’A­frique grâce au mou­ve­ment des plaques sous ter­rain. Grâce à quoi il est deve­nu toute une autre île indé­pen­dante. Autre­fois appe­lé “île verte”, Mada­gas­car est regor­gé de la bio­di­ver­si­té de plantes, de culture et de faune. Cette diver­si­té fait de Mada­gas­car un pays unique au monde, les Mala­ga­sy savent vivre com­mu­né­ment dans la diver­si­té en ayant cha­cune des régions, son propre dia­lecte, sa valeur morale et humaine ain­si que son cli­mat. Cos­mo­po­lite, mais syn­chro­ni­sé, une nature qui fas­cine les tou­ristes. À part ces qua­li­tés citées, Mada­gas­car a, en tant que pays situé dans la zone tro­pi­cale, ses propres faunes et flore qu’au­cun pays du reste du monde ne dis­pose, cette authen­ti­ci­té en termes de richesse natu­relle est sur­tout expli­quée par sa dis­tan­cia­tion vis-à-vis des autres îles de l’hé­mi­sphère sud. Mon­dia­le­ment connu par les bois de rose, les lému­riens et diverses mines sous ter­rain, le pays a plus de 25 000 d’autres espèces qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Dans cet article, nous allons nous foca­li­ser sur ses faunes emblé­ma­tiques, alors allons à la décou­verte !

L’indri-indri

Appe­lé loca­le­ment “baba­ko­to”, l’in­dri-indri s’est fait connaître mon­dia­le­ment à l’oc­ca­sion du célèbre film de Dream­works “Mada­gas­car”. Son royaume est dans la par­tie Est du pays, c’est éga­le­ment la par­tie qui a le plus de forêt à Mada­gas­car actuel­le­ment. Au niveau appa­rence, le baba­ko­to est le plus grand lému­rien de Mada­gas­car. L’in­dri se nour­rit prin­ci­pa­le­ment des feuilles et cet arché­type gas­tro­no­mique rend com­pli­qué son éle­vage. En une jour­née, un indri-indri rafle 1,5kg de feuilles.

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Image venant d’in­ter­net

La grenouille tomate

Comme tout le monde le sait, les gre­nouilles règnent dans les endroits humides, cette gre­nouille si dif­fé­rente abrite dans la zone chaude de Mada­gas­car, pré­ci­sé­ment à Maroant­se­tra. La gre­nouille tomate est très rare et l’E­tat mala­ga­sy doit abso­lu­ment pen­ser à gar­der cette espèce. Elle bor­dure les cours d’eau, les marais, les gar­rigues et les presque dans toutes les forêts.

L’aye-aye

Sur­nom­mé loca­le­ment “heh heh”, les Mala­ga­sy ne mangent pas sa chair, ce gigan­tesque pri­mate aurait mal­heu­reu­se­ment été consi­dé­ré comme malé­fique pour la popu­la­tion locale, c’est pour­quoi son sur­nom “heh heh” qui veut dire ” je ne sais pas”. L’aye-aye est à la fois ron­geur et fonc­tionne comme une chauve-sou­ris. Grâce à ses énormes oreilles bien atten­tives, com­pa­rées à sa taille, le heh heh loca­lise et suit sans la moindre dif­fi­cul­té ses proies. Ses poils sont majo­ri­tai­re­ment blancs et cet ani­mal noc­turne peut être recon­nu par ses oreilles rondes qui peuvent cou­vrir toute sa tête entière.

La tortue de mer.

Pas comme l’aye-aye, les tor­tues imbri­quées et vertes de mer sont bien consom­mées par les habi­tants locales, sur­tout par les habi­tants de Nosy Be. Les bords du canal de Mozam­bique sont leurs habi­tats. Par coup de chance, vous pour­rez les voir en train de pondre ses œufs dans la plage. Quant à la popu­la­tion locale, elle est bien consciente de la valeur de ces tré­sors et les sau­ve­garde autant que pos­sible. Cette atti­tude est natu­rel­le­ment née étant don­né que la prin­ci­pale source de reve­nu pour l’île de Nosy Be est le tou­risme, la pré­sence de ces espèces en est un atout.

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 Astrochelys Radiata

À Amboa­sa­ry et Morombe, ce genre de tor­tue unique n’est trou­vable que dans la par­tie sud de Mada­gas­car. Elle se nour­rit des plantes euphorbes et épi­neuses. Sa taille est envi­ron de 20 à 40 cen­ti­mètres, pèse de 12 à 20 kg avec une estime de vie jus­qu’à 100 ans.

Le Sifaka soyeux

Sur­nom­mé “fan­tôme de la forêt”, ce type de lému­rien met rare­ment ses pattes sur le sol et peut bon­dir jus­qu’à 10 mètres en trans­ver­sale. À cet effet, si un jour vous son­gez de visi­ter le pays et vou­lez voir cette mer­veilleuse créa­ture, apprê­tez-vous à tou­jours regar­der au des­sus de votre tête. Le sifa­ka soyeux est si unique dans son genre, avec sa queue très longue cou­verte d’une four­rure blanche. Il vit dans les mon­tagnes et nour­rit des noix, de fruits et plu­sieurs types de fleurs.

Le fosa

Un chas­seur coriace et abile, le sofa de Mada­gas­car est un félin fores­tier que vous retrou­vez abon­dam­ment dans la forêt claire Kirin­dy et cer­tains parcs zoo­lo­giques et bota­niques tels que Tsim­ba­za­za et Andrin­gi­tra. Comme tous les félins, le Fosa de Mada­gas­car est car­ni­vore, il chasse ses proies dans la nuit, dans le jour, sur les arbres et à ras de terre. Grâce à sa robus­tesse et ses griffes tran­chantes, il peut sai­sir faci­le­ment ses proies avec une allure digne d’un puma.

La sur­vie de ces espèces est actuel­le­ment en dan­ger suite aux mul­tiples feux de brousse, la défo­res­ta­tion ain­si que les tra­fics illi­cites dans les cou­loirs. Effec­ti­ve­ment, tout se joue dans le men­tal de cha­cun, il est temps pour les Mala­ga­sy de pen­ser à l’a­ve­nir de ce monde autre­fois para­di­siaque.

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