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Comment devenir un guide touristique à Madagascar ?

Mada­gas­car est une île aux tré­sors. Ce pays regorge de richesse natu­relle et de lieu his­to­riques. Les us et les cou­tumes sont par­fois éton­nants, mais sont sur­tout inté­res­sants. Loin de prô­ner le tou­risme de masse, elle compte par­mi les meilleures des­ti­na­tions du conti­nent afri­cain et accueille chaque année quelques mil­liers de tou­ristes. Le tou­risme est un sec­teur qui a un bel ave­nir devant lui à Mada­gas­car. Avec un plan de déve­lop­pe­ment bien pen­sé et une exploi­ta­tion rai­son­nable, quelques années suf­fi­ront pour que ce sec­teur soit comp­té par­mi les piliers éco­no­miques du pays. Tou­te­fois, il est vrai qu’un tra­vail assez consé­quent est encore à envi­sa­ger. Cepen­dant, les jeunes Mal­gaches s’intéressent de plus en plus au métier de guide tou­ris­tique. Com­ment inté­grer ce milieu à Mada­gas­car et en faire sa car­rière pro­fes­sion­nelle ?

Guide madagascar

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Les différents métiers de guide

À Mada­gas­car, nous comp­tons 3 types de guides. En fonc­tion des connais­sances de cha­cun et de sa spé­cia­li­té, un guide tou­ris­tique peut choi­sir le sec­teur qui lui convient.

Le chauffeur-guide

Le chauf­feur-guide est éga­le­ment appe­lé guide accom­pa­gna­teur. Il tra­vaille sur­tout pour le compte d’une ou plu­sieurs agences de voyage. Son rôle est d’ac­com­pa­gner ses clients durant les dif­fé­rents cir­cuits. Il se charge alors de les accom­pa­gner d’un bout à l’autre de leur iti­né­raire. Le chauf­feur-guide se doit alors être pré­sent durant tout le voyage. Il lui est incom­bé d’as­su­rer la sécu­ri­té des voya­geurs, leur bien-être, et fait aus­si office de com­men­ta­teur, d’a­ni­ma­teur et d’in­for­ma­teur. Celui-ci s’en­gage alors à ce que les clients aient toutes les infor­ma­tions per­ti­nentes lors du voyage. Le guide accom­pa­gna­teur anime en tenant une conver­sa­tion avec son ou ses clients, en fai­sant des com­men­taires sur les villes et/ou vil­lage qui se trouvent le long de la route, racon­ter un peu leur his­toire, et pour­quoi pas quelques anec­dotes. Les fonc­tions d’un chauf­feur-guide prennent fin une fois que les voya­geurs entament une visite de lieu.

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Le guide local

Le rôle du guide local est d’as­su­rer la visite d’une ville, d’un parc, d’un endroit en géné­ral. Le chauf­feur-guide délègue alors ses fonc­tions au guide local. Ce der­nier fait alors en sorte d’a­ni­mer la visite, de com­mu­ni­quer les infor­ma­tions impor­tantes et bonnes à savoir sur le sec­teur.

Le guide spécialisé

Les fonc­tions d’un guide spé­cia­li­sé sont simi­laires à celui du guide local à la dif­fé­rence près que celui-ci s’oc­cupe d’un lieu bien spé­ci­fique. Une connais­sance bien aigui­sée de la loca­li­té est indis­pen­sable. Ente autres, une grande connais­sance et une maî­trise par­faite de son his­toire, les us et les cou­tumes du lieu, etc.

Un guide spé­cia­li­sé peut éga­le­ment être un pro­fes­sion­nel qui s’est for­mé dans un domaine bien spé­ci­fique : l’ornithologie par exemple, ou l’his­toire, etc.

Un guide tou­ris­tique doit avoir un grand sens de pro­fes­sion­na­lisme. Il est éga­le­ment néces­saire de savoir dis­so­cier les liens pro­fes­sion­nels et per­son­nels entre un guide et ses clients. En effet, au fur et à mesure où le voyage avance, un lien se crée et cela peut vite mener à confu­sion.

Le profil d’un guide

Le métier d’un guide tou­ris­tique est à la fois intel­lec­tuel et phy­sique. Il requiert de ce fait une bonne mémoire et sur­tout de bonnes apti­tudes phy­sique, et sur­tout, un goût pour les voyages, et les par­tages.

Le savoir être

Un guide tou­ris­tique doit avoir :

  • un bon sens de l’or­ga­ni­sa­tion et de la rigueur ;
  • être méti­cu­leux, débrouillard et auto­nome ;
  • dyna­mique, enthou­siaste, ani­ma­teur, et sur­tout, avoir une grande faci­li­té d’a­dap­ta­tion ;
  • avoir un bon esprit de syn­thèse ;
  • un esprit ouvert.
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En outre, il doit être sociable et à l’é­coute. Un sens inné de la com­mu­ni­ca­tion est la bien­ve­nue.

 Etudes en tourisme

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Le savoir-faire

Une per­sonne qui veut deve­nir guide tou­ris­tique doit aimer se docu­men­ter. En effet, il est impor­tant de tou­jours mettre à jour les infor­ma­tions déte­nues. Véri­fier la véra­ci­té de toutes les infor­ma­tions reçues est tout aus­si fon­da­men­tal. Pour un guide tou­ris­tique, une forte connais­sance géné­rale fait par­tie des bases.

Les autres capa­ci­tés que doit avoir un guide sont : une maî­trise des gestes en pre­mier secours. Une grande réac­ti­vi­té est éga­le­ment sus­ci­tée.

La maî­trise d’au moins une langue étran­gère est néces­saire pour deve­nir guide tou­ris­tique. Les plus cou­rants sont le fran­çais et l’an­glais. Tou­te­fois, Mada­gas­car accueil de plus en plus de Japo­nais, d’I­ta­liens, d’Al­le­mands, etc.

Les chauf­feurs-guide doivent avoir un per­mis de conduire.

 

Les études à suivre

Il faut avoir un BEPC pour deve­nir guide local. Pour être guide accom­pa­gna­teur ou guide régio­nal, il faut avoir son Bac­ca­lau­réat ou un équi­valent. Il faut suivre des études plus appro­fon­dies pour deve­nir guide spé­cia­li­sé.

Des écoles de tou­risme pro­posent des for­ma­tions pro­fes­sion­nelles à Mada­gas­car. Pour inté­grer ses ins­ti­tuts, il faut avoir son diplôme de bac­ca­lau­réat. Ils visent à for­mer des guides et autres opé­ra­teurs tou­ris­tiques pro­fes­sion­nels. Ces centres octroient des cer­ti­fi­cats de fin de for­ma­tion. Pour ceux qui suivent le cur­sus com­plet, un diplôme de tech­ni­ciens supé­rieurs est déli­vré après 2 ans d’é­tudes et celui de licence après 3 ans de for­ma­tion.

Le tou­risme est un sec­teur encore sous-exploi­té à Mada­gas­car. Il a toutes les clés pour deve­nir une impor­tante source de reve­nu de la grande île.

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