La sécheresse dans le sud de Madagascar

Depuis toujours, la sècheresse fait partie de notre écosystème, mais il se trouve que ce phénomène s’avère de nos jours de plus en plus grave. D’autant plus, les divers incendies de forêt, des pénuries en eau et alimentaires se sont intensifié ces années précédentes en raison de la sècheresse sévère de la planète. Durant 1900 jusqu’en 2019, ce phénomène avait touché 2,7 milliards de victimes ainsi que 11,7 millions de décès. Aussi, d’après une étude approfondie, dans les 30 années à venir, la sècheresse pourrait atteindre plus des trois quarts de la population mondiale.

Pour le cas de Madagascar, cela fait à présent plus de deux décennies que la région du sud de ce pays souffre d’un phénomène de sècheresse. De plus, depuis ces trois dernières années, la situation avait beaucoup empiré avec une période de famine ou « Kere ». D’après les acteurs qualificateurs de la situation de sècheresse qui domine la partie sud de Madagascar, le pays est en dégradation perpétuelle.
Les régions concernées
En 2021, le Ministère de l’Environnement et du Développement durable avait publié une statistique officielle qui déclarait que 30% du territoire malgache, soit 12 parmi les 22 régions de Madagascar, sont atteints par la désertification et la sècheresse. Mais les plus concernées sont la région, AtsimoAndrefana, Melaky, Androy et Anosy. Il se trouve que d’après ses affirmations, ce sont ces deux dernières sont les plus touchées par ces phénomènes en raison de ses fragilités. En plus de cela, d’après toujours le ministère, ces incidents ont une forte liaison avec les mauvaises pratiques des habitants tels que les feux de brousse, la déforestation, et bien d’autres encore. En outre, ce ne sont pas les seuls facteurs, mais le changement climatique joue beaucoup un rôle très important.
La principale raison de la sècheresse dans le Sud de Madagascar
Comme vous pouvez le constater, la sècheresse dans le secteur sud de Madagascar ne date pas d’hier. D’après l’environnementaliste, expert en conservation et en valorisation des ressources naturelles et aussi un enseignant-chercheur à l’université de Toliara, le docteur TsibaraMbohoahy, ce fléau qui anéantit la région du sud de Madagascar avait existé depuis plus de deux décennies. Aussi, il avait affirmé que depuis les années 80, tous les ans, ces régions sont exposées à des rafales de vent qui se nomme « Tiomena ».

Il s’agit d’une tempête de vent avec des poussières de sables. Ce dernier recouvre les terres cultivables et rend les terres parfois stériles. D’autant plus, il avait constaté que le « Tiomena » s’aggrave de mois en mois, ces trois dernières années. Aussi, il avait affirmé que cette catastrophe parvient à se reproduire plusieurs fois en un seul mois. D’après toujours cet expert, la raison principale de cette sècheresse est l’insuffisance voire même l’inexistence de la pluviométrie dans la région qui est due au changement climatique. Toutefois, il tient bien à marteler que la seule solution pour résoudre ce problème n’est autre que l’eau.
Les solutions proposées par le Gouvernement malgache
Pour résoudre ce problème vétuste, le Gouvernement malgache avait déclaré un projet d’alimentation en eau de ces régions en construisant un pipeline depuis une rivière vers les quartiers anhydres. Mais pour le moment, en partenariat avec le Projet des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et d’autres collaborateurs, le Gouvernement malgache avait mené un programme de fixation des dunes depuis maintenant des années sur un terrain plus de 18 000 hectares. Il s’agit d’une plantation de sisal et d’autres végétaux afin d’éviter les tempêtes de sable et surtout de fixer les dunes. Pour lutter contre la sècheresse, le Ministère de l’Environnement avait annoncé d’aider la population locale en faisant une promotion des activités agricoles. Aussi, cet organisme même avait déclaré d’installer un brise-vent sur plus de 150 kilomètres sur le bord de la mer.