L’association caritative dirigée par Pierre Pedro

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L’Église catholique a toujours été compatissante envers les plus démunis, non seulement dans les pays du tiers-monde, mais partout dans les quatre côtés du monde. Depuis l’arrivée du Père Pedro à Madagascar, le destin de certaines personnes a changé, car son organisation a fait naître une lueur d’espoir au fond de ceux qui sont désespérés et a sauvé beaucoup de vies. Dans cet article, nous allons de cette association caritative AKAMASOA, son historique, ses objectifs ainsi que ses palmarès.

L’histoire d’Akamasoa
L’association Akamasoa a été fondée en 1989. L’initiative a été prise par le Père d’origine argentin nommé Pedro Opeka. Il n’a pas hésité une seconde dès qu’il a pris connaissance de la condition que vivaient certains habitants de la capitale. Au tout début, le projet avait pour objectif d’aider les sans-abris ainsi que les gens qui se campent au bord d’Andralanitra, qui est un lieu de décharge publique de la grande ville d’Antananarivo. Pour le fondateur d’Akamasoa, il y a trois sujets très importants qui devront être remises en question pour faire sortir ces personnes de leur misère : L’éducation, une maison et un travail.
Rappelons que la ville d’Antananarivo est actuellement surpeuplée, les citoyens qui vivent dans les périphériques décident de monter en ville pour chercher de quoi gagner leur vie. Cependant, les industries comme les zones franches ne sont pas suffisantes en termes d’effectif pour embaucher ces gens. Cela explique l’insécurité dans la capitale, le nombre des sans-abris augmente de jour en jour et certains foyers vivent sur le seuil de la pauvreté à cause des calamités naturelles ainsi que les crises économiques qui s’enchaînent dans le pays.
“Nous voulions aider sans assister”, c’est le souhait de l’association. Cela veut dire qu’ils n’apportent pas uniquement des aides matérielles et répondent présent aux quotidiens des gens, mais ils font tout pour que ces personnes aient de l’autonomie pour le reste de leur vie, de savoir gérer leur foyer, de trouver un emploi plus ou moins stable ainsi de raviver l’estime de soi de chacun.
Donner de l’emploi
Les sans-abris ont été regroupés au bord de la montagne d’ordures d’Andralanitra depuis 1985. Les gens cherchent sur ce grand dépotoir des matériaux à reconditionner, des objets à revendre ainsi que des restes de nourritures pour se nourrir. Même la surface sur laquelle les bennes déversent les ordures, celle-ci a déjà été dispatchée par les habitants qui s’y abritent, et chacun respecte sa plate-bande. En voyant cette situation indigne, l’association n’est pas restée les bras croisés, elle a donné accès aux pauvres le droit d’exploiter une carrière pas très loin de la ville. Avec cette ouverture, les hommes et les femmes peuvent tailler des moellons, des pavés et casser des gravillons. À présent, presque 750 personnes y travaillent. Nous tenons à préciser que ces gens travaillent principalement pour leur bien, et non au profit de l’association. En sus, il y a 30 autres personnes qui travaillent en tant que menuisiers et ébénistes, ces derniers construisent des meubles, des tables-bancs pour les écoles, des lits ainsi que des matériaux usuels pour le quotidien d’Akamasoa. À part ces deux premières activités, une trentaine de personnes travaillent dans l’ouvrage métallique et l’électricité, ce sont les personnes qui assurent l’électrisation du village d’Akamasoa.
En tout, presque 4 000 personnes s’y mettent pour le développement de l’association, d’autres se concentrent dans la maçonnerie, d’autres des jardiniers et certains dans les tâches ménagères.

La couverture sanitaire
Lors du passage de la pandémie de choléra qui a frappé Madagascar en 2000, l’association a commencé à instaurer son propre centre médical. Actuellement, Akamasoa possède un dentiste et six pharmacies qui toujours actives dans l’enceinte. Même avec cette disposition, Akamasoa songe à mettre en place une équipe médicale mobile. Le but est de pouvoir venir en aide le plus rapidement possible dans les endroits reculés du pays. Pour le moment, ce projet reste en cours, et l’association demande le coup de main de tous afin de lancer cette œuvre de pure charité.
Le plus grand centre médical d’Akamasoa est sis à Manantenasoa, ce dernier est assez équipé pour traiter tous les types de maladies. Le centre de Manantenasoa possède une dentisterie, un dispensaire, un laboratoire, une salle d’échographie et une maternité.
Akamasoa prend en charge les dépenses de ces dispensaires, ils apportent aussi leurs aides dans les interventions chirurgicales.
L’éducation pour tous
L’association est bien consciente que l’éducation est la base d’un développement durable, et elle commence par donner chance aux enfants l’opportunité de suivre des cours pédagogiques ainsi que d’entrer dans des écoles bien structurées. Des écoles sont déjà mises en place, et une université nommée « École Supérieure de Pédagogie ».
À part l’enseignement général, des petits ateliers sont disponibles pour les jeunes Malgaches, où ils peuvent apprendre à confectionner, faire de la maçonnerie ainsi que d’autres types de travaux manuels afin d’éveiller le sens créatif de nos jeunes.