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Le parc naturel de Tsimanampetsotsa

Lémurien de Madagascar

Image prise sur internet

Le parc natio­nal de Tsi­ma­nam­pet­sot­sa est un site tou­ris­tique dans la région sud de Mada­gas­car. En effet, de nom­breux tou­ristes visitent cette aire pro­té­gée afin de décou­vrir la nature et la culture de la région Maha­fa­ly. Ce parc est l’habitat de nom­breuses espèces endé­miques à Mada­gas­car dont la tor­tue radiée, ain­si que les 5 couas endé­miques par­mi les 9 couas qui existe à Mada­gas­car. D’ailleurs, le parc natio­nal de Tsi­ma­nam­pet­sot­sa abrite le pre­mier site RAMSAR de Mada­gas­car. Sans oublier que ce der­nier affiche un fort taux d’endémicité, qui va à plus de 75 %. Fai­sons alors la décou­verte de ce site tou­ris­tique de Mada­gas­car et décou­vrant sa spé­ci­fi­ci­té.

Baobab de Madagascar
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Où se trouve le parc national de Tsimanampetsotsa ?

Le parc natio­nal de Tsi­ma­nam­pet­sot­sa est une aire pro­té­gée qui se trouve dans la région Sud-Ouest de Mada­gas­car. Un très beau parc qui se trouve plus pré­ci­sé­ment à 275 km au Sud de Tuléar. Sa super­fi­cie est de 281 530 ha.   Elle est ins­ti­tuée en 1927 comme la réserve inté­grale. Il est loca­li­sé dans la région de plus aride de la grande île. Il se situe aus­si à 55 km au Sud d4anakao et a 90 km au Nord d’Itampolo. D’ailleurs, il fait par­tie des parcs natio­naux qui se trouvent au Sud de Mada­gas­car.

Quand se rendre dans ce parc national ?

La meilleure période pour visi­ter le parc est le mois d’avril et décembre. Pen­dant ces mois, le lac est peu­plé de fla­mants roses. Vous aurez ain­si la pos­si­bi­li­té d’observer ses faunes excep­tion­nelles. De pré­fé­rence, par­tez à la décou­verte du par en mati­née ou en fin d’après-midi, vous pour­rez ain­si pro­fi­ter de votre visite sans souf­frir de la cha­leur. C’est aus­si à ces moments que les ani­maux sont beau­coup plus pré­sents.

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La biodiversité du site

Lémurien de Madagascar
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Le parc natio­nal de Tsi­ma­nam­pet­sot­sa pos­sède des espèces ani­males et végé­tales à fort taux d’endémisme. On y recense plus de 8 espèces de lému­riens, dont le sifa­ka et le maki. C’est deux espèces sont en dan­ger cri­tique dans le site. Il ren­ferme aus­si 124 espèces d’oiseaux, 53 rep­tiles dont 2 espèces de tor­tues en dan­ger cri­tiquent. On y trouve aus­si 4 espèces d’amphibiens et 3 espèces car­ni­vores, dont le fos­sa. Autres que ces espèces, on y observe aus­si 9 espèces de chauves-sou­ris et 9 autres espèces de mam­mi­fères.

En plus de ces espèces ani­males, il abrite plus de 222 espèces de plantes dont 180 endé­miques, avec un taux d’endémisme de 81 % ain­si que le banian qui mesure à plus de 10 à 12 km au-des­sus du sol. Les ani­maux les plus faciles à obser­ver dans le parc sont les insé­pa­rables têtes grises, les foulques à crêtes, les dron­gos de Mada­gas­car ain­si que les per­ro­quets et le fau­con de New­ton.

Que faire dans le parc ?

Tortue rayonnée
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Il existe plu­sieurs acti­vi­tés que vous pour­rez faire dans le parc. En effet, il pos­sède plu­sieurs points d’intérêt que vous pour­rez visi­ter. Com­men­cez par la forêt épi­neuse endé­mique du site, les bao­babs, le lac salé et ter­mine avec les grottes peu­plées de pois­sons aveugles.

Les baobabs

Dans le parc de Tsi­ma­nam­pet­sot­sa, vous décou­vri­rez aus­si un foret de bao­babs. Une des flores endé­miques du site. En fai­sant une petite balade vous aurez aus­si la pos­si­bi­li­té d’admirer les arbres médi­ci­naux du parc, les arbustes ain­si que le fameux bao­bab grand-mère. Un bao­bab qui a plus de 3000 ans.

Le lac salé

C’est un des cir­cuits les plus visi­tés du parc. Il s’étend sur 20 km de lon­gueur et 2 km de lar­geur. Le lac est très pro­fond qui va à plus de 2 mètres. Ses eaux sont char­gées de sul­fate de cal­cium ce qui lui donne une cou­leur blan­châtre. Il change d’ailleurs en 3 cou­leurs en une jour­née par­tant de blanc en mati­née, en vert topaze et en bleu tur­quoise. Dû à la pré­sence de sul­fate de cal­cium, aucun pois­son ne vit dans ce lac. Pen­dant la sai­son sèche, ce lac est peu­plé de fla­mant rose connu sous le nom scien­ti­fique « phoe­ni­cop­te­rus ruber ». En effet, ces fla­mants roses partent en hiber­na­tion sur ce lac salé du parc natio­nal tsi­ma­nam­pet­sot­sa. C’est un lieu d’hibernation de ces espèces d’oiseaux. Ces der­niers partent en été vers les côtes afri­caines, mais cer­taines de ces espèces ont pris l’habitude de res­ter dans le lac tout au long de l’année. Ce qui rend encore ce lac un lieu unique.

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Les grottes

Des grottes sont visibles dans le parc dû aux effon­dre­ments cal­caires dans les falaises et ont don­né accès au réseau d’eau sou­ter­rain dont on peut obser­ver deux grottes. La pre­mière grotte vous per­met d’observer les fameux pois­sons aveugles. En réa­li­té, ce sont des pois­sons qui n’ont pas d’yeux. Ces pois­sons ont per­du leurs yeux qui ne leur étaient plus utiles au cours de leur évo­lu­tion. La deuxième grotte quant à elle per­met d’observer les banians dont les racines sont très impres­sion­nantes et des­cendent dans la grotte. C’est aus­si le bon endroit pour obser­ver les tor­tues, les lému­riens ain­si que les per­ro­quets qui viennent boire de l’eau dans la grotte.