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Nosy Komba : une destination de rêve dans la grande île

Nosy Komba

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À l’image d’une grosse cara­pace de tor­tue à cause des rochers qui entourent la petite por­tion de terre, Nosy Kom­ba est l’une des des­ti­na­tions incon­tour­nables à Mada­gas­car. Iso­lée, mais non loin de Nosy Be, pour atteindre cette por­tion de terre, il faut tout juste 20 minutes de tra­jet en pirogue. Nosy Kom­ba fait à peine 8 km de dia­mètre, mais les acti­vi­tés sont diver­si­fiées et toutes aus­si inté­res­santes les unes que les autres. Un petit tour dans ce bout de para­dis vous tente ? Com­men­çons le voyage ici. Les high­lights de Nosy Kom­ba.

Nosy Komba
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Une petite histoire pour commencer

Les gros rochers qui entourent Nosy Kom­ba lui valent son nom d’antan : Nosy Amba­rio­va­to. L’histoire raconte qu’autrefois, ce fût une terre d’asile pour la Reine Tsio­me­ko, du royaume Saka­la­va, une tri­bu au Nord-Ouest de la Grande Ile. Cette sou­ve­raine aurait été pous­sée à quit­ter son royaume par une armée menée par des Hova (caste des hauts pla­teaux) qui cher­chaient à le conqué­rir en l’an 1839. Vou­lant pour­suivre la reine, les Hova ne par­ve­naient cepen­dant pas à tou­cher les rives, ayant per­du plu­sieurs hommes en mer. Depuis, les eaux qui entourent la petite île ont été consi­dé­rées comme « les eaux qui tuent le Hova ».

La légende raconte aus­si que lorsque la sou­ve­raine Tsio­me­ko s’était éta­blie à Nosy Amba­rio­va­to, elle avait avec elle un couple de lému­riens Maca­co. Jusqu’à aujourd’hui pour la popu­la­tion locale, les Makis repré­sentent la bien­fai­sance : ils sont alors inter­dits à la chasse. Pour d’autres, ils sont sacrés et sont alors inter­dits au tou­cher, ou alors, ils portent mal­heur.

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Nosy Komba et sa nature

Comp­tant actuel­le­ment un peu plus de 4 000 habi­tants, vous trou­ve­rez dans cette por­tion de terre une non­cha­lance et une joie de vivre qui est deve­nue rare. Vous ne trou­ve­rez aucune route sur Nosy Kom­ba, pas d’électricité non plus. Pour connec­ter les vil­lages entre eux, il y a de petits che­mins tra­cés par la fou­lée. Des plages presque sau­vages, du sable blanc fin, des eaux avec plu­sieurs tons de bleu, une faune et une flore épous­tou­flante… tout autant d’élément qui font le charme de l’île.

Sa flore

Étant une terre vol­ca­nique et ayant un tro­pi­cal humide, le sol favo­rise une végé­ta­tion dense et diver­si­fiée. En effet, nous retrou­vons plus de 190 espèces de plantes tro­pi­cales, dont des bam­bous, des ylangs-ylangs, des flam­boyants, le fameux Ravi­na­la ou arbre du voya­geur, le Raphia, des palé­tu­viers, etc. Aus­si, plu­sieurs arbres frui­tiers plantent leurs racines dans ce bout de para­dis comme les tama­ri­niers, les coco­tiers, les vanilliers, les man­guiers, l’arbre à pain, etc., sans comp­ter les espèces de fleurs et d’arbres sau­vages.

La meilleure sai­son pour dégus­ter des fruits tro­pi­caux ou assis­ter à la récolte des cacaos, du café, des ana­nas, des goyaves, des citrons verts, des pommes can­nelle, et bien d’autres encore, est celle juste avant la sai­son des pluies. En période sèche, vous aurez toutes les varia­tions des oranges. Les espèces de plantes médi­ci­nales sont comp­tées au nombre de 70.

Sa faune

Comme l’île est recou­verte d’une forêt dense et est bor­dée d’une eau claire qui invite à la bai­gnade, nous avons la faune ter­restre et la faune marine.

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La faune terrestre

est prin­ci­pa­le­ment com­po­sée des Maki Maca­co qui sont les emblèmes de l’île, des mam­mi­fères comme les chauves-sou­ris, des batra­ciens, amphi­biens et des rep­tiles. Il faut aus­si comp­ter les insectes qui peuplent Nosy Kom­ba : papillons, libel­lules, sans oublier les oiseaux tels que le Rai­lo­vy ou le roi des oiseaux, le soui­man­ga, la cré­ce­relle, le pigeon vert, le mar­tin-pêcheur, le guê­pier de Perse, etc.

La faune marine

de Nosy Kom­ba est tel­le­ment diver­si­fiée et est d’une beau­té à cou­per le souffle. Dans cet aqua­rium natu­rel, vous pour­rez admi­rer des coraux, dif­fé­rentes espèces de crus­ta­cés et bien sûr des pois­sons et des baleines (selon la sai­son). Par­mi toutes les espèces aqua­tiques, nous pou­vons citer entre autres :

  • les tor­tues de mer qui sont visibles toute l’année ;
  • les dau­phins à bosse qui ont élu cer­taines zones comme leur domi­cile ;
  • les Grands Dau­phins de l’Indo-Pacifique ou Tusiops ;
  • les baleines qui viennent de juillet à sep­tembre ;
  • le requin-baleine ou encore celle à bosse ;
  • le requin-léo­pard ;
  • les raies ;
  • les tor­tues vertes ;
  • la fausse orque ;
  • les pois­son-per­ro­quet, Mérou, viva­neau, bar­ra­cu­da ;
  • le Glo­bi­ce­pha­la macro­rhyn­chu ;
  • etc.

Que faire à Nosy Komba ?

Carte de l'île des lémuriens
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Vous ne ris­quez pas de vous ennuyer à Nosy Kom­ba. En effet, diverses acti­vi­tés sont pro­po­sées pour vous, telles qu’une ran­don­née pédestre pour rejoindre le point culmi­nant de l’île ou une plon­gée sous-marine. Lors de vos balades, vous pou­vez faire un tour du côté du mar­ché pour admi­rer les nappes bro­dées et pour­quoi pas ne pas en rame­ner une avec vous ? Vous met­trez en valeur votre table lorsque vous aurez des invi­tés.

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Plu­sieurs îlots se trouvent à proxi­mi­té de Nosy Kom­ba. Vous pour­rez alors faire une balade en mer pour les rejoindre. Un tour de l’île en bateau ou en pirogue est aus­si pos­sible. Il est éga­le­ment pos­sible de faire du snor­ke­ling ou du canoë-kayak si vous êtes ama­teurs de sports.

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