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Les problèmes majeurs rencontrés par les cultivateurs

Mada­gas­car pos­sède une vaste sur­face pour culti­ver. Pour­tant, cela ne suf­fit pas pour acqué­rir des bons ren­de­ments. Il est alors impor­tant de bien dis­tin­guer les pro­blèmes majeurs ren­con­trés par les culti­va­teurs. Cela per­met de trou­ver des solu­tions afin de pou­voir retra­cer l’avenir des culti­va­teurs ain­si que de l’agriculture mal­gache.

Les problèmes d’eau

L’eau est essen­tielle dans la pro­duc­tion agri­cole. Toute culture néces­site en par­tie ou en tota­li­té de l’eau. En effet, par­mi toutes les acti­vi­tés, ce sec­teur est celui qui dépense le plus d’eau dans le monde. L’eau per­met d’irriguer les cultures pour que les plantes puissent s’agrandir sai­ne­ment. Le plus appro­prié pour les plan­ta­tions est l’eau de pluie. Pour­tant, à cause de l’insuffisance de la pluie dû aux chan­ge­ments cli­ma­tiques, les culti­va­teurs sont obli­gés de pra­ti­quer l’irrigation. Selon les sta­tis­tiques, l’agriculture consomme 70 % de l’eau douce mon­diale. Cepen­dant, dans la majo­ri­té des pays, la per­for­mance d’utilisation d’eau est de 50 %. Ce qui pro­voque un manque d’eau pour le sec­teur agri­cul­ture. Pour y faire face, les usines se spé­cia­li­sant dans l’agriculture uti­lisent des tech­niques afin d’économiser de l’eau. Cela consiste à adop­ter des sys­tèmes d’irrigation qui arrosent seule­ment les racines comme les ins­tal­la­tions de goutte-à-goutte.

Le prix des engrais

Pour avoir une bonne crois­sance des plantes, l’utilisation des engrais doit être prio­ri­sée. Cela ne concerne, en effet, que les plan­ta­tions dans les terres pas assez fer­tiles. Les consé­quences d’une carence en engrais sont nom­breuses. Cela peut se tra­duire par la cou­leur jaune des feuilles qui indique la vieillesse pré­coce de la plante. En outre, la taille des fruits ou des grains peut être réduite et les fleurs dimi­nuent. La rai­son est que la plante n’arrive plus à trou­ver dans le sol les ingré­dients dont celle-ci a besoin pour vivre et se déve­lop­per cor­rec­te­ment. Cela ne concerne, en effet, que les plan­ta­tions dans les terres pas assez fer­tiles. Dans ce cas, les culti­va­teurs se contentent des engrais natu­rels tels que les com­posts et les rési­dus ani­maux pour com­plé­ter le manque. Tou­te­fois, ces der­niers ne suf­fisent pas, car il en fau­drait éle­ver plu­sieurs bétails ain­si qu’avoir plu­sieurs déchets orga­niques et végé­taux.

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Eau, vie

Image venant d’in­ter­net

Manque de formation des cultivateurs

La plu­part des culti­va­teurs sont des per­sonnes qui ont héri­té du tra­vail et des savoir-faire de leur parents. La plu­part uti­lisent des méthodes et tech­niques qui ont été uti­li­sées depuis des longues années. Si chaque géné­ra­tion pra­tique la même manière de culti­ver, peu importe les fac­teurs qui ont chan­gé, ils ne peuvent appor­ter aucune amé­lio­ra­tion. De ce fait, les culti­va­teurs doivent avoir recours à une for­ma­tion pour pou­voir suivre les ten­dances et les tech­niques les plus effi­caces actuelles. Cela leur per­met de savoir quels maté­riels sont dis­po­nibles pour opti­mi­ser leur pro­duc­tion et gagner du temps. Les for­ma­tions uni­ver­si­taires et pro­fes­sion­nelles liés à ce sec­teur doivent être sou­te­nu à maxi­mum. Les cam­pagnes orga­ni­sées dans les milieux ruraux sont aus­si très effi­caces pour aider les culti­va­teurs.

Les catastrophes naturelles : une menace pour l’agriculture malgache

Le sec­teur agri­cul­ture est le sec­teur qui est le plus tou­ché lorsqu’une catas­trophe natu­relle se pré­sente. De plus, les consé­quences pro­duites par ces phé­no­mènes natu­rels ne peuvent être cor­ri­gées par les culti­va­teurs. Que ce soit cyclone, inon­da­tion ou cani­cule, ses effets sur l’agriculture sont toutes néfastes et non réver­sibles. Pour­tant, la sécu­ri­té ali­men­taire dépend en grande par­tie des pro­duits issus du sec­teur agri­cole. Pour pou­voir affron­ter cette situa­tion, les culti­va­teurs éta­blissent un calen­drier de culture en pre­nant en compte les périodes où des catas­trophes natu­relles peuvent sur­ve­nir. Ces der­niers peuvent aus­si réa­li­ser des ins­tal­la­tions qui pro­té­ge­ront les plantes si de tels désastres se pro­duisent à l’improviste. Cer­taines tech­niques peuvent aus­si être employées comme la plan­ta­tion des man­groves pour mettre les zones lit­to­rales à l’abri des catas­trophes natu­relles.

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Manque de bons réseaux routiers et bon marché

La meilleure solu­tion pour réduire la pau­vre­té dans un pays est l’amélioration du sec­teur agri­cole. Pour­tant, ce sec­teur est étroi­te­ment relié aux infra­struc­tures rou­tières. Dans la plu­part des zones rurales à Mada­gas­car, les routes sont mau­vaises, voire même très mau­vaises. À cause de cela, les pro­duits sont obli­gés d’être ven­dus à bas prix lorsque des ache­teurs se pré­sentent. Néan­moins, cela ne fait qu’empirer les pro­blèmes déjà ren­con­trés par les culti­va­teurs, car les béné­fices obte­nus ne peuvent pas cou­vrir les dépenses.

Irrigation

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Ce phé­no­mène ne fait que ralen­tir et peut même frei­ner le déve­lop­pe­ment du sec­teur agri­cole à Mada­gas­car. Mal­gré l’existence de ces dif­fi­cul­tés, les inves­tis­se­ments de l’Etat au niveau des infra­struc­tures ruraux sont minimes. La seule solu­tion pour sor­tir les pay­sans dans leur dif­fi­cul­té est l’entretien et l’amélioration des infra­struc­tures rou­tiers dans ces lieux. Sans cela, les culti­va­teurs, ceux qui vivent en tra­vaillant la terre ne peuvent pas vrai­ment se pro­gres­ser.

Sans les durs, tra­vaille des culti­va­teurs, les être humains auront du mal à vivre. Pour­tant, le sec­teur agri­cole ren­contre divers pro­blèmes dont la plu­part des per­sonnes ignorent l’existence.