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L’exploitation des pierres précieuses et l’or par les étrangers

Quartz rose Madagascar

Le sou­ter­rain de Mada­gas­car consti­tue diverses pierres pré­cieuses. De ce fait, l’exploitation de ces richesses minières de la grande île semble être un sujet très sen­sible. D’un autre côté, les pierres pré­cieuses de Mada­gas­car sont exploi­tées en grande par­tie par des étran­gers. De plus, de nom­breuses exploi­ta­tions sont encore infor­melles et pour­tant, les tra­vaux d’extraction conti­nuent dans ces lieux.

Pierre de Madagascar

Image venant d’in­ter­net

L’exploitation informelle de l’or à Madagascar

L’Etat Mal­gache a déjà adop­té dif­fé­rentes mesures afin de for­ma­li­ser l’exploitation auri­fère. Pour­tant, ce sec­teur est encore loin de la bonne gou­ver­nance, car cer­tains tra­vailleurs de l’Etat ne prennent pas tota­le­ment leur res­pon­sa­bi­li­té. En outre, l’exploitation de ce type de pierre pré­cieuse a été inter­dite depuis l’année 2020. Pour­tant, cela n’empêche pas les bons nombres de sec­teurs infor­mels de pro­fi­ter de cette richesse. D’ailleurs, la plu­part sont mal­heu­reu­se­ment des per­sonnes qui ne font que pas­ser. Ils ne sont pas des habi­tants de l’île et encore moins d’origine Mala­ga­sy.

Les Mal­gaches, eux, ne jouent que le rôle des ouvriers et ne touchent qu’une toute petite somme par rap­port aux richesses exploi­tées. L’exploitation auri­fère n’est pas une chose facile, car les mine­rais se trouvent par­fois à 25 kilo­mètres de la sur­face. Arri­vé en pro­fon­deur, la cha­leur peut mon­ter jusqu’à 40 degrés Cel­sius. L’atmosphère y est presque irres­pi­rable, sans par­ler de l’obscurité en bas. Pen­dant ce temps, les tra­vaux phy­siques sont lais­sés aux ouvriers. Quant aux étran­gers, eux, ils ne font que sur­veiller et récol­ter les pro­duits.

Le saphir de l’Alaotra exploité sauvagement

Le saphir de l’Alao­tra se place par­mi les richesses minières les plus chères exploi­tées dans la grande île. En effet, le coût par gramme du saphir de l’Alaotra varie de 200 000 aria­ry à 6 000 000 d’ariary. Cela dépend for­te­ment de la qua­li­té. Pour­tant, ces prix sont encore mécon­nus par les exploi­tants locaux, mais que les acteurs dans ce sec­teur connaissent très bien. La façon dont les col­lec­teurs et les exploi­tants dis­cutent du prix dépend de la taille de la pierre, et rien d’autre.

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La cause prin­ci­pale de ces déca­lages de prix est cau­sée par l’ignorance des habi­tants. Ils ne savent pas l’importance de cette mer­veille dont ils exploitent et mécon­naissent tota­le­ment ou en par­tie sa valeur. En outre, le saphir de l’Alaotra se trouve dans une réserve natu­relle. De ce fait, ce sec­teur n’est pas encore for­ma­li­sé vu que le lieu de gise­ment lui-même doit être pro­té­gé. Cela fait par­tie des rai­sons qui expliquent la vente des pierres à un prix très bas.

Les exploitations minières dominées par les étrangers

À Mada­gas­car, la majo­ri­té des indus­tries d’exploitation est occu­pée par des usines venant des pays étran­gers. Nous enten­dons par pierre pré­cieuse les gemmes trans­pa­rentes et rares pro­ve­nant des miné­raux trans­lu­cides dans une roche. Ses miné­raux sont inco­lores à l’origine, c’est-à-dire lorsqu’ils sont purs.

Cepen­dant, ce sont les impu­re­tés qui vont leur don­ner des cou­leurs. Par­mi ces gemmes pré­cieuses, nous pou­vons citer le dia­mant, l’émeraude, le saphir ain­si que le rubis. Ila­ka­ka est l’un des gise­ments les plus connus dans la grande île. Vous le trou­ve­rez dans la région d’Ihorombe à Fia­na­rant­soa. Le nord de Mada­gas­car est aus­si un endroit très riche en mine­rais, plus par­ti­cu­liè­re­ment du saphir. Le Jan­goa et Ambon­dro­mi­re­fy sont les deux prin­ci­paux gise­ments de la par­tie Nord.

Quartz rose Madagascar

Image venant d’in­ter­net

Les pierres précieuses à Madagascar

Mada­gas­car ren­ferme presque tous les types de pierres pré­cieuses. De ce fait, le gou­ver­ne­ment Mal­gache semble être très strict face aux exploi­ta­tions minières si l’on se réfé­rence aux lois. À Mada­gas­car, les plus popu­laires sont le rubis, le saphir, les éme­raudes, la tour­ma­line et le gre­nat. D’ailleurs, la liste reste longue. Le saphir de Mada­gas­car répond doré­na­vant envi­ron à 50 % des demandes mon­diales. En par­lant de rubis, ce pays conti­nue de faire par­tie des sources majeures de rubis brut au monde.

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Les seuls pro­blèmes res­tent les infra­struc­tures rou­tières et les tech­niques minières. Qu’en est-il des gre­nats ? La grande île est aus­si source de toutes les varié­tés de gre­nat dont les gre­nats hes­so­nite orange et les gre­nats pyrope. Ce type de pierre pré­cieuse se trouve au Sud de Mada­gas­car dans la région de Beki­ly. À part cela, d’autres pierres pré­cieuses comme l’Apatite, le Béryl, le Bleu Vert, le Mor­ga­nite et bien d’autres encore sont exploi­tées à Mada­gas­car. Ce pays aux pauvres habi­tants ren­ferme les plus pré­cieuses des pierres au monde. Pour­tant, cela ne semble pas affec­ter en grande par­tie le niveau de vie des habi­tants.

L’exploitation illi­cite des pierres pré­cieuses à Mada­gas­car prend de l’ampleur mal­gré les lois. Cer­taines d’entre elles sont les consé­quences d’un blan­chi­ment d’argent. Cepen­dant, des for­ma­tions ou des sen­si­bi­li­sa­tions doivent être pri­vi­lé­giées afin que les exploi­tants locaux puissent béné­fi­cier for­mel­le­ment des fruits de leur tra­vail.