Accueil » Divers » Les différentes matières premières utilisées par les industries agroalimentaires

Les différentes matières premières utilisées par les industries agroalimentaires

Des légumes

Image venant d'internet

Mada­gas­car dis­pose de plu­sieurs indus­tries qui se spé­cia­lisent dans le domaine de l’a­groa­li­men­taire. L’a­van­tage de ces entre­prises locales se repose sur­tout dans la diver­si­té des matières pre­mières qui sont dis­po­nibles un peu par­tout et en grande quan­ti­té dans le pays. Ces indus­tries exploitent plei­ne­ment toutes les res­sources natu­relles que regorge la grande île. Les pro­duits finis vont être expo­sés sur les mar­chés locaux. Grâce à leur exis­tence, l’é­co­no­mie de Mada­gas­car est moyen­ne­ment déve­lop­pée car ils offrent à la popu­la­tion la pos­si­bi­li­té d’a­voir un tra­vail stable. Dans cette nou­velle rubrique, nous allons vous révé­ler les dif­fé­rents types de matières pre­mières que les indus­tries agroa­li­men­taires uti­lisent. Nous allons aus­si voir les pro­blèmes majeurs qu’ils ren­contrent et qu’est-ce qui les empêche de mettre en vente leur pro­duit au niveau inter­na­tio­nal, nous allons voir les deux types d’in­dus­tries agroa­li­men­taires qui existent à Mada­gas­car. Et pour clô­tu­rer l’ar­ticle, nous allons voir les pro­blèmes majeurs ren­con­trés par ces indus­tries. C’est par­ti !

Des légumes
Image venant d’in­ter­net

Les deux types d’industries agroalimentaires du pays

Il faut savoir que dans le pays de Mada­gas­car, il existe des grandes indus­tries qui emploient plu­sieurs sala­riés avec des ren­de­ments très volu­mi­neux. Les pro­duits manu­fac­tu­rés sont mis en vente dans le pays mais éga­le­ment à l’étranger, la plu­part de ces indus­tries sont ins­tal­lées prin­ci­pa­le­ment dans les grandes villes. On peut trou­ver aus­si des petites indus­tries arti­sa­nales qui se spé­cia­lisent dans le domaine agroa­li­men­taire, ceux sont géné­ra­le­ment des entre­prises fami­liales qui ne pro­duisent que très peu de ren­de­ment et les pro­duits finis sont des­ti­nés uni­que­ment dans le mar­ché local.

Autres articles du site :  Parc national de Masoala

Quelles sont les matières premières qui sont les plus exploitées dans le pays ?

La majeure par­tie des indus­tries agroa­li­men­taires s’orientent dans l’utilisation des fruits et légumes comme matière pre­mière puisqu’ils sont très faciles à trou­ver et leur prix sont fré­quem­ment abor­dable.

Les fruits les plus trans­for­més sont les pêches, les pommes, les pok pok, les bananes et les mangues. Ils poussent dans les hautes terres cen­trales, ces fruits ser­vi­ront de matières pre­mières dans la fabri­ca­tion des com­potes, des confi­tures, des sirops, des jus ou encore des achards. L’industrie le plus connu qui œuvre dans ce domaine est CODAL, la vente de ces pro­duits finis ne s’arrêtent pas dans le mar­ché local, mais elle s’ouvre éga­le­ment à l’échelle inter­na­tio­nale. Cette entre­prise arrive à trans­for­mer plus de 100 tonnes de légumes et fruits tous les ans.

Les ara­chides : la pro­duc­ti­vi­té de cette matière pre­mière se trouve dans la zone sud-ouest de la grande île dans la ville de Majun­ga. Dans la moyenne, la récolte des ara­chides arrive à atteindre les 35 000 tonnes par an. Ils seront trans­for­més en huile d’arachide pour sub­ve­nir aux besoins de la popu­la­tion en interne. Dans la moyenne, la pro­duc­tion arrive à atteindre les 17 500 litres d’huile par an.

Le lait, la popu­la­tion mal­gache ne sont pas des vrais consom­ma­teurs de lait, leur pré­fé­rence s’oriente plu­tôt dans les pro­duits déri­vés du lait comme les yaourts, les beurres, les fro­mages, les glaces ou encore le lait concen­tré en boîte. Deux grandes indus­tries œuvrent dans la trans­for­ma­tion du lait qui sont TIKO et SOCOLAIT. Depuis l’extinction à petit feu de l’entreprise TIKO, beau­coup d’entreprise arti­sa­nale sont appa­rues pour fabri­quer prin­ci­pa­le­ment des yaourts et des fro­mages pour répondre aux besoins quo­ti­diens des Mal­gaches.

Autres articles du site :  Parking gratuit à Clermont-Ferrand : où se garer gratuitement ?

Le Cacao de Mada­gas­car, il est répu­té comme étant l’un des meilleures en termes de goût dans le monde. Il est culti­vé dans la par­tie nord du pays, son ren­de­ment peut atteindre jusqu’à plus de 6 000 tonnes durant une année. Il est uti­li­sé par la socié­té de cho­co­la­te­rie très connue dans la grande île, dénom­mé “Cho­co­la­te­rie Robert.”

Les cannes à sucre qui poussent majo­ri­tai­re­ment dans la par­tie sud-est de Mada­gas­car, ils sont trans­for­més en rhums par une grande com­pa­gnie dans le pays, connu sous le nom de “com­pa­gnie Vid­zar”, c’est en effet l’une des indus­tries le plus popu­laire dans le pays. Il existe éga­le­ment des petites indus­tries qui se spé­cia­lisent dans la trans­for­ma­tion des cannes à sucre pour pro­duire des rhums arti­sa­nales.

Conditionnement des haricots verts
Image venant d’in­ter­net

Les problèmes majeurs rencontrés par les industries agroalimentaires sis à Madagascar

En quoi consiste la pro­blé­ma­tique prin­ci­pale des indus­tries agroa­li­men­taires à Mada­gas­car ? elle se repose sur le manque de res­source humaine, les maté­riaux et équi­pe­ments de pro­duc­tion. En effet, d’un côté, les per­son­nels manquent d’expertise et ils n’ont pas les com­pé­tences requises dans l’exercice de leur fonc­tion, absence de for­ma­tion pro­fes­sion­nelle. D’une part, les maté­riels uti­li­sés sont obso­lètes et sou­vent, ils tombent en panne. Il n’y a presque pas d’entretien et les tech­ni­ciens qui sont char­gés de faire les inter­ven­tions et répa­ra­tions en cas de panne ne sont pas aptes à répa­rer les ano­ma­lies et dys­fonc­tion­ne­ment ren­con­trés, ce qui fait que la pro­duc­tion doit s’ar­rê­ter à un moment don­né. Cet arrêt, même tem­po­raire, impact le taux de ren­de­ment et de pro­duc­ti­vi­té de l’in­dus­trie concer­né.

Autres articles du site :  Où loger/dormir à Salvador ?