Pourquoi Madagascar est surnommé “l’île rouge”?

Il y a quelques décennies, Madagascar a été couverte de forêts denses. Ensuite, lorsque la population a augmenté en nombre, ils ont commencé à s’user de la forêt pour leur besoin. Agriculture avec le Tavy, exploitation abusive pour les différentes construction, exploitation pour le charbon de bois ou encore pour les feux de bois, feu de brousse et de forêt qui fait perdre des milliers d’hectares de forêt. En outre, il y a aussi les caractéristiques des terres de la grande île. Tant de causes, pour la plupart malheureuse, ont fait de Madagascar, une île rouge. En effet, ses habitants avaient du mal à reboiser et « l’île verte » s’est transformée petit à petit en « île rouge ». Plus de réponses dans les lignes qui suivent.
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La déforestation abusive
Ce phénomène provoque la diminution des surfaces des forêts dû aux usages de la population. Ces bois coupés de la surface forestière ont été utilisés en agriculture, en urbanisation et même pour des activités minières. Le surnom de Madagascar « l’île rouge » est la conséquence de ses phénomènes d’abattement des arbres. Mais ce n’est pas tout, elle est une menace pour la biodiversité. Nombreux animaux et végétaux propres à « l’île rouge » se sont éteints au fil du temps. Madagascar n’a pas su préserver sa forêt mais s’est usé d’elle sans modération. « L’île rouge » a perdu la splendeur de sa forêt et laisse à la place des sols rouges dépourvus d’animaux et de végétaux.
« L’île rouge » : une menace pour le climat
Un arbre stocke du CO2 par le phénomène de photosynthèse. Cela diminue le phénomène de photosynthèse afin d’éviter le réchauffement climatique. La transformation de Madagascar en « île rouge » a aussi transformé son climat. Le pays devient victime d’une forte chaleur et d’insuffisance de pluie chaque année. Les paysans ont du mal à savoir la bonne saison pour planter car le climat ne cesse de changer. En effet, les sols se fragilisent. Cela explique la vulnérabilité de l’île face aux catastrophes naturelles causant des inondations et des glissements de terrain.
Des sols gorgés en latérite
Les sols de la grande île sont dorénavant comblés de terre rouge : les latérites. Ces types de sols font de Madagascar un pays moins fertile qu’avant car ces derniers ont pris de la place dans l’île. Des argiles latéritiques et des sédiments latéritiques, du point de vue agriculture, ces sols sont inutilisables. Ces sols ne sont composés que d’aluminium et de fer. Cependant, l’utilisation de nombreux engrais et d’amendements sont nécessaires pour faire face à cela. Pourtant, comme la plupart des habitants paysans sont pauvres, cela reste une solution inapplicable. À la place, les habitants ne cessent de pratiquer la culture sur brûlure afin de pouvoir cultiver. Pourtant, cette pratique ne fait qu’empirer les choses. Bien que ces terres puissent porter une belle récolte, elles deviendront stériles et ne pourront plus être utilisées pour la culture.
Les latérites
Bien que les latérites ne puissent pas être utilisées dans l’agriculture, ils sont utiles dans l’industrie de l’île rouge. Les habitants les utilisent pour réaliser des matériaux de construction comme des briques. Ils permettent aussi, dans d’autre cas, de réaliser des reconstitutions paléoclimatiques. Des industries présentent à Madagascar utilisent ces types de terre pour détecter la présence d’alumine. L’exploitation industrielle de l’alumine permet l’obtention d’aluminium qui sera utilisés en menuiserie, verreries ainsi que dans de nombreux domaines.
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De l’île verte à l’île rouge
Autrefois, Madagascar était une île couverte de verdure. Les forêts de Madagascar accompagnées par des animaux qui ne sont visibles que dans ce pays vivaient dans les forêts. Ils étaient protégés et vivaient grâce à la forêt. De nombreux étrangers provenant de tous les coins du monde venaient à Madagascar pour visiter ses trésors. Ces richesses étaient une fierté pour le pays et avaient beaucoup d’impact sur la vie quotidienne des habitants et l’économie malgache. Puis, sans s’en rendre compte, les habitants se sont usés de la forêt en croyant qu’elles étaient inépuisables. Pourtant, ce n’était pas le cas. Au fur et à mesure, les trésors verts de l’île disparaissent au cours du temps. Les forêts recouvrent environ 20 % du territoire en 2017, ce qui vaut 13 millions d’hectares à peu près. En outre, les malgaches détruisent 36 000 hectares environ de ses forêts. D’où, l’île verte tant aimée par les touristes et qui donnait tant de fierté aux habitants devenait malheureusement « l’île rouge ». À la place des forêts, on ne trouve plus que des terres dénudées qui occupent la plupart de la surface de l’île.
Les conséquences de la déforestation ont conduit la grande île dans une situation assez difficile. L’appellation « l’île rouge » est loin d’être une fierté pour les malgaches. Cela explique les changements climatiques, les inondations ainsi que la disparition des forêts, des faunes et des flores. Pourtant, il y a encore de l’espoir. Nombreuses organisations tentent de sauver « l’île rouge » afin de retrouver la fameuse « île verte » d’avant.