Quels sont les plats et recettes typiques d’Aruba ?

Aru­ba se dis­tingue des autres îles des Caraïbes par les saveurs et les plats typi­que­ment locaux qui sont ins­pi­rés natu­rel­le­ment de la vie quo­ti­dienne. La cui­sine d’A­ru­ba est un véri­table creu­set dans lequel les tra­di­tions, les tech­niques et les épices afri­caines, néer­lan­daises, sud-afri­caines, indo­né­siennes, espa­gnoles, por­tu­gaises se mélangent.

Pastechi

C’est une pâtis­se­rie en forme de demi-lune et est un petit-déjeu­ner popu­laire à empor­ter. Avant de se rendre au tra­vail, des gens font la queue à leurs endroits pré­fé­rés pour en pro­fi­ter. Ils se pré­sentent comme des frites far­cies d’une myriade de types de frian­dises. Ce plat prend une place inté­grante de la culture locale. Cette coquille de pâte en forme de crois­sant est far­cie de bœuf, de pou­let, de thon, de fro­mage, de jam­bon ou de légumes, sou­vent mélan­gés avec des rai­sins secs. Aus­si du cumin, de la mus­cade et par­fois des piments forts. Ils sont frits jus­qu’à ce qu’à deve­nir dorés, et se trouvent en par­ti­cu­lier dans les snack-bars en bor­dure de route.

Pan Bati

Pan bati signi­fie « pain écra­sé » ou « pain bat­tu », qui est une réfé­rence à sa forme plate. C’est une créa­tion ins­pi­rée par dif­fé­rentes cultures telles que celle des conqué­rants espa­gnols et celle des indi­gènes, les Indiens. C’est une crêpe fine faite de farine de maïs. Ce plat serait encore plus inté­res­sant, idéal lorsqu’on imprègne le des­sus de sauces ou lorsqu’on le trempe dans des soupes. Tou­te­fois, il est éga­le­ment déli­cieux même sans accom­pa­gne­ment de sauce. Ser­vi chaud avec du beurre ou frit et recou­vert de fro­mage hol­lan­dais fon­du, c’est une vraie mer­veille. Pour un petit-déjeu­ner sucré, beau­coup font éga­le­ment frire la crêpe et la gar­nissent de confi­ture. En-tout-cas, on n’a pas besoin d’at­tendre le déjeu­ner ou le dîner pour man­ger cette nour­ri­ture d’A­ru­ba.

Soupis

Les Aru­bains appré­cient les soupes copieuses, spé­cia­le­ment la soupe de pois­son qui dépen­dra des ingré­dients de base. Nais­sant sous la domi­na­tion de nom­breuses natio­na­li­tés, l’île offre une savou­reuse varié­té de Sopis. Cela fait de cette soupe l’un des plats les plus popu­laires d’A­ru­ba. La soupe de fruit par exemple, est étanche et fraîche pour apai­ser la soif. Lors d’une jour­née chaude, il n’y a rien de tel qu’une touche légère plu­tôt qu’un repas lourd. En par­lant de repas inti­mi­dant, l’Erwtensoep est une soupe aux pois néer­lan­daise tra­di­tion­nelle, par­ti­cu­liè­re­ment épaisse. Ce der­nier contient des sau­cisses fumées et des jar­rets de porc. Mais qu’en est-il du Sopi Mon­don­go ? On parle ici d’une soupe tra­di­tion­nelle aux tripes ou à la moelle osseuse. Elle est connue pour ses qua­li­tés nour­ris­santes, ser­vie avec des poi­vrons, des pommes de terre, de la citrouille antillaise, du céle­ri et plus encore pour un sérieux apport nutri­tif.

Bolita di keshi

C’est une col­la­tion popu­laire d’A­ru­ba. Elle est consom­mée et appré­ciée majo­ri­tai­re­ment par les enfants en pleine crois­sance. Tout d’abord, c’est un plat assez facile à pré­pa­rer et est un repas idéal pour les fêtes et les réunions de famille. Cet apé­ri­tif est inté­res­sant mais très calo­rique en étant com­po­sé de bou­lettes de fro­mage frites dans de l’huile chaude. Le keshi est un savou­reux mélange de viandes, d’oi­gnons, de poi­vrons et de rai­sins secs cuits dans une croûte évi­dée de gou­da ou de fro­mage edam. Ces bou­lettes de fro­mage frites sont consti­tuées d’un mélange de ched­dar ou d’un autre fro­mage jaune, d’un fro­mage blanc comme la ricot­ta ou la feta. Ain­si que d’œufs et de fécule de maïs. Les boules frites sont tou­jours mieux lorsqu’elles sont ser­vies chaudes.

Stoba

Le ragoût est un ali­ment récon­for­tant uni­ver­sel, exis­tant pro­ba­ble­ment depuis la décou­verte du feu et l’in­ven­tion des bols. Lors de votre pas­sage à Aru­ba, il est impos­sible de se trom­per avec le favo­ri local qui est le « cabri­to sto­ba ». Le Sto­ba est un ragoût de chèvre mélan­gé dans une sauce à base de tomates. Il est ser­vi avec des pommes de terre, des oignons, de l’ail, du piment fort, de la mus­cade et par­fois une petite quan­ti­té de cur­ry. Ce plat de chèvre est tra­di­tion­nel­le­ment ser­vi avec du riz ou des cham­pi­gnons en accom­pa­gne­ment.