Ananambo : comment le cuisiner ?

Pour faire face au stress quo­ti­dien et à une carence en apport nutri­tif sus­cep­tible de dégra­der la san­té, cha­cun est tenu de faire des acti­vi­tés phy­siques régu­lières, mais sur­tout de man­ger sai­ne­ment. En effet, avec la diver­si­té des pro­duits ali­men­taires actuels, il convient d’être vigi­lant sur les ali­ments ingur­gi­tés, notam­ment sur leur qua­li­té et leurs apports en nutri­ment. Vous devez savoir que tous les ali­ments pos­sèdent un carac­tère nutri­tif, seule­ment il faut le connaître. Ce qui revient sur le sujet : l’Ananambo, plus com­mu­né­ment appe­lé le Morin­ga. Si cer­taines régions de Mada­gas­car cui­sinent l’Ananambo au quo­ti­dien, d’autres régions com­mencent à peine à faire sa connais­sance. Avant de vous pro­po­ser quelques recettes à réa­li­ser avec l’Ananambo, met­tons la lumière sur les points essen­tiels à savoir sur le Morin­ga ou l’Ananambo. Les bien­faits de l’aliment sur la san­té en géné­ral.

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L’Ananambo : les essentiels à savoir

Cer­tains Mal­gaches uti­lisent l’Ananambo ou le Morin­ga au quo­ti­dien sans qu’ils en connaissent les bien­faits ain­si que les nutri­ments dans ce super ali­ment.

Les nutriments retrouvés dans l’Ananambo

Selon des recherches, le Morin­ga ou l’Ananambo est un ali­ment excep­tion­nel, car il contient plu­sieurs types de vita­mines :

• Vita­mine A ;
• Vita­mine C ;
• Vita­mine D :
• Vita­mine E ;
• Vita­mine K ;
• Vita­mines de type B : B1 à B3, B5, B6, B8, B9, B12.

Mais éga­le­ment, il est riche en cal­cium, en potas­sium, en magné­sium, en fer, en zinc, en fluor et en pro­téines. Grâce à ces nutri­ments, l’Ananambo assure à votre corps une ali­men­ta­tion saine et équi­li­brée.

Vous devez savoir qu’en plus des pro­téines, le Morin­ga pos­sède éga­le­ment une pro­prié­té anti­oxy­dante. Com­po­sé de vita­mines et d’acides ami­nés, l’Ananambo pro­tège votre corps contre cer­taines mala­dies. De ce fait, cet ali­ment est recom­man­dé idéa­le­ment pour tout le monde, mais spé­cia­le­ment pour les spor­tifs et les per­sonnes âgées.

 

Les bienfaits de l’Ananambo sur la santé

Man­ger de l’Ananambo à volon­té est avan­ta­geux pour tout le monde. En plus de pré­ve­nir contre cer­taines mala­dies, l’Ananambo ou le Morin­ga per­met :

• D’éviter les risques de pro­blèmes car­dio­vas­cu­laires ;
• De ralen­tir le vieillis­se­ment de la peau ;
• De ren­for­cer les os ;
• De pré­ve­nir contre le can­cer, le dia­bète et les mala­dies infec­tieuses ;
• De com­bler les carences en sels miné­raux ;
• D’éviter les risques de cho­les­té­rol.

L’Ananambo pos­sède de nom­breuses ver­tus qu’il ne faut pas igno­rer. Alors, dès main­te­nant, n’hésitez plus et faites de l’Ananambo votre allié san­té. Si à Mada­gas­car, l’Ananambo se cui­sine avec ses feuilles, en France, ce super ali­ment est séché avant d’être réduit en poudre pour deve­nir un com­plé­men­taire ali­men­taire.

Et pour vous convaincre de man­ger ce pro­duit ali­men­taire aux mul­tiples ver­tus, voi­ci quelques idées de recettes à essayer à la mai­son avec l’Ananambo.

L’Ananambo : les façons de le cuisiner

Tout comme les autres ali­ments, l’Ananambo se cui­sine de mul­tiples manières. En effet, cer­taines grandes enseignes de la res­tau­ra­tion pro­posent dans leur carte des plats à base d’Ananambo. La pre­mière façon de cui­si­ner l’Ananambo est le fameux « ro maza­va » de la cui­sine mal­gache.

Recette malgache : « ro mazava » à base d’Ananambo

Pour cette recette typi­que­ment mal­gache, vous n’avez pas besoin d’autres ingré­dients, mais seule­ment de feuilles d’Ananambo. La recette est simple et rapide :

• Faites bouillir de l’eau ;
• Une fois à ébul­li­tion, ajou­ter les feuilles d’Ananambo fraîches ou séchées.
• Lais­sez sur le feu pen­dant 5 minutes avant de reti­rer.

En géné­ral, ce « ro maza­va » à l’Ananambo s’accompagne du plat de résis­tance comme du riz avec de la viande en sauce ou frite. La par­ti­cu­la­ri­té de cette recette réside sur le fait qu’il ne néces­site pas de condi­ments tels que le poivre ou le sel.

Spaghetti aux poudres d’Ananambo

Avant de cui­si­ner ce super ali­ment, ayez en tête les ver­tus thé­ra­peu­tiques qu’il apporte pour votre corps. Cette recette de spa­ghet­ti aux poudres d’Ananambo est un plat pour deux per­sonnes :

• 250 g de spa­ghet­tis à cuire pen­dant 8 à 9 minutes selon le type de pâte ;
• 2 cuillé­rées à café de poudre d’Ananambo ou de Morin­ga ;
• Feuilles de basi­lic : 50 g ;
• Par­me­san râpé 40 g et 30 g de noix de pain grillées ;
• 2 gousses d’ail, 100 ml d’huile d’olive, du sel et du poivre.

Com­men­cez par pré­pa­rer la sauce à base de poudre d’Ananambo pour vos spa­ghet­tis, pour cela :

• Mélan­ger les feuilles de basi­lic, l’huile d’olive, les gousses d’ail et les noix de pin dans un mixeur ;
• Assai­son­ner le mélange ;
• Incor­po­rer le par­me­san râpé ain­si que la poudre d’Ananambo dans la sauce.

Une fois la pré­pa­ra­tion ter­mi­née, pre­nez les spa­ghet­tis et ver­sez la sauce des­sus. A dégus­ter encore chaud.

Quant à cette der­nière recette à base d’Ananambo, c’est la plus gour­mande : entre­côte de zébu à l’Ananambo.

Recette gourmande : l’Ananambo et sa viande

L’Ananambo peut éga­le­ment être accom­pa­gné de viandes, idéa­le­ment de bœuf, d’une entre­côte. Pour 500 g de viande, pre­nez 200 g de beurre de caca­huètes, une poi­gnée de feuilles d’Ananambo, de l’ail, 1 oignon sans oublier les assai­son­ne­ments.

Pour com­men­cer la recette :

• Cuire la viande pour qu’elle soit tendre avant de reti­rer sur le feu ;
• Chauf­fer votre cas­se­role avant de fondre le beurre ;
• Dorer la viande avec les gousses d’ail et l’oignon ;
• Lais­ser mijo­ter pen­dant 15 minutes envi­ron.

Ajou­tez les feuilles d’Ananambo avec la viande et faites reve­nir sur le feu pour 15 minutes de plus, avant de ser­vir avec du cous­cous ou du riz.

Vous devez savoir que l’Ananambo est consi­dé­ré comme étant l’aliment clé pour lut­ter contre la mal­nu­tri­tion dans les pays sous-déve­lop­pés. Asso­cié à cette véri­té et à tous les bien­faits sus­ci­tés, l’Ananambo est un mets qu’il ne faut pas négli­ger sur la table. Alors, à vos mar­mites.