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Les mines de Madagascar

Autre­fois, l’administration mal­gache a éta­bli une devise qui consiste à ser­vir les pre­miers venus. Pour­tant, nom­breux sont ceux qui obtiennent faci­le­ment les richesses de l’île et se font for­tune alors que l’île, elle-même n’en reçoit pas grand-chose. Pour faire face à cela, le minis­tère char­gé de Mines et du Pétrole à Mada­gas­car est en cours de révi­sion des codes miniers mal­gache.

Les usines d’exploitations

Depuis quelques années, on observe que l’Etat mal­gache cherche à pro­té­ger ses richesses. En paral­lèle à cela, ils font en sorte de mieux consi­dé­rer les exploi­tants locaux ain­si que les pay­sans. Pour­tant, Mada­gas­car fait en sorte d’attirer des inves­tis­seurs pour pou­voir assu­rer une ges­tion durable des res­sources miniers de l’île. En amont de cela, nom­breuses indus­tries ont déjà signé des contrats et ont obte­nu des auto­ri­sa­tions pour pou­voir exploi­ter les mines de Mada­gas­car.

mine de mada

Image venant d’in­ter­net

La société QMM ou QIT Madagascar Minerals

C’est une col­la­bo­ra­tion entre l’Etat Mal­gache et l’anglo-australien. Ce site indus­triel minier a com­men­cé à tra­vailler l’immense gise­ment d’ilménite et de zir­co­nium depuis l’année 2006. La zone d’exploitation est à Fort Dau­phin. Pour infor­ma­tion, l’ilménite de Mada­gas­car est com­po­sée de 60 % de bioxyde de titane. L’ilménite située à Mada­gas­car est alors d’une qua­li­té supé­rieure. Les actions entre l’Etat et l’entreprise anglo-aus­tra­lienne est par­ta­gé en 20 % pour l’Etat et 80 % pour l’entreprise.

La société d’Ambatovy

La socié­té d’Ambatovy est l’ensemble d’une asso­cia­tion d’entreprises, dont le Cana­dien Sher­rit Inter­na­tio­nal, le japo­nais Sumi­to­mo ain­si que le Sud-Coréen Korea Resources. Ces entre­prises divisent l’action obte­nue en 40 %, 32,5 % et 27,5 %. L’exploitation située à Mora­man­ga dans la par­tie Est de Mada­gas­car a dépu­té depuis 2012. Ce site fait par­tie des zones les plus riches en nickel laté­ri­tique du monde. Les col­la­bo­ra­teurs ont inves­ti envi­ron 8 mil­liards de dol­lars afin d’installer la mine, le pipe­line ain­si que la raf­fi­ne­rie à la proxi­mi­té du port de Tama­tave. Les pro­duits exploi­tés sont du nickel, du cobalt raf­fi­nés ain­si que des sul­fates d’ammonium.

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La compagnie minière publique Kraoma

Cette der­nière se trouve dans la par­tie Nord-Ouest de la grande île, à Majun­ga. Elle exploite de la chro­mite. C’est en effet une acti­vi­té com­plexe et aus­si peu ren­table. De ce fait, l’entreprise en ques­tion cherche à trou­ver d’autres exploi­ta­tions afin de diver­si­fier leur exploi­ta­tion. Ils veulent en sur­plus exploi­ter de l’or, du béryl­lium ain­si que de la colom­bite. La com­pa­gnie Krao­ma par­ti­cipe vive­ment au déve­lop­pe­ment local de Mada­gas­car. Ils construisent des routes ain­si que des écoles. De plus, ils apportent l’électricité dans la région d’exploitation.

Le consortium indo-pakistanais Pan African Mining

Ce der­nier se trouve dans la ville d’Antsirabe ain­si que dans le Tra­no­ma­ro Amboa­sa­ry situé dans le Sud de Mada­gas­car. Le consor­tium a pour but de mettre en pro­duc­tion les gise­ments d’uranium se trou­vant dans ces deux lieux. Pour cela, l’Office minière natio­nale a 20 % d’action au niveau de cette entre­prise. En ce qui concerne le taux de fis­ca­li­té, l’Etat veut se mon­trer vigi­lant en révi­sant le pour­cen­tage tou­ché par le pays. Actuel­le­ment, ce pour­cen­tage n’est que de 2 % peu importe le type de mine­rais à exploi­ter.

L’exploitation aurifère

De nom­breux indi­vi­dus ou groupes de per­sonnes, mal­gaches ou étran­gères, ont exploi­té de l’or dans la grande île. Pour­tant, ce sec­teur a été encore inter­dit. De ce fait, les exploi­ta­tions ont tou­jours été infor­melles. À cause de cela, le pays a subi de nom­breuses expor­ta­tions non recon­nues par le gou­ver­ne­ment. L’Etat mal­gache a donc déci­dé d’apporter des amé­lio­ra­tions concer­nant l’exploitation de l’or pour mieux le gérer. Depuis, 40 000 cartes d’orpailleur ont été par­ta­gé. L’une des socié­tés d’exploitation auri­fère est celle de l’entreprise chi­noise Jiuxing Mines. Cepen­dant, les habi­tants locaux ont mani­fes­té contre cette exploi­ta­tion. La socié­té a donc déci­dé de renon­cer tem­po­rai­re­ment à l’exploitation du site situé à Soa­ma­ha­ma­ni­na.

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Comment les mines de Madagascar sont exploitées ?

Il existe plu­sieurs types d’exploitation à Mada­gas­car. Cela dépend en grande par­tie du type de mine. En effet, nous pou­vons énon­cer quelques-uns que l’on observe dans la grande île. Ce sont l’exploitation de sur­face, l’extraction sou­ter­raine et l’exploitation des pla­cers. En plus, cer­taines usines uti­lisent la méthode de l’exploitation in-situ.

exploitation minière malgache

Image venant d’in­ter­net

Pourquoi les industries extractives existent ?

Les pro­duits extraits par les socié­tés d’exploitation sont uti­li­sés pour répondre aux besoins de l’homme. Toute per­sonne qui naisse néces­site envi­ron 750 livres de zinc dans ses outils quo­ti­diens. D’un autre côté, celle-ci a besoin de 800 livres de plomb pour des bat­te­ries ou d’autres appa­reils médi­caux. De plus, les fils ain­si que les autres appa­reils élec­tro­niques sont fabri­qués à par­tir des cuivres. En outre, il y a aus­si le fer et l’aluminium pour la fabri­ca­tion des can­nettes ou des bateaux. Les maté­riels obte­nus grâce à l’exploitation des mines ne peuvent pas se sépa­rer de la vie quo­ti­dienne des humains.

Mada­gas­car est un pays connu inter­na­tio­na­le­ment dans le sec­teur minier. Dif­fé­rentes richesses sou­ter­raines y sont exploi­tées. Pour cela, l’Etat mal­gache se doit d’être stricte concer­nant les lois pour que le pays et ses habi­tants puissent pro­fi­ter de cette grande richesse.