Accueil » Divers » Les tekateka et huîtres à chaque coin de rue à Antananarivo

Les tekateka et huîtres à chaque coin de rue à Antananarivo

Huîtres

Image venant d'internet

De nom­breux snacks font leur appa­ri­tion à Anta­na­na­ri­vo en ce moment, des pro­duits faits mai­son, indus­triels ain­si que des pro­duits natu­rels bruts. À part des nems, des sam­bos et de divers types de pain frit, le nombre de ven­deurs d’huîtres et de teka­te­ka (palourde) dans la grande ville d’Antananarivo est en constante aug­men­ta­tion. L’huître et teka­te­ka ne sont plus man­geables quand ils sont morts, mais il semble qu’ils fassent mal et cause des mala­dies même pour les per­sonnes qui les mangent. Parce qu’ils se mangent vivant, ils sont mélan­gés avec de la vinai­grette lorsque vous le man­gez. Cette méthode est non seule­ment pour le trom­per vite fait dans le vinaigre afin de faci­li­ter la diges­tion, mais aus­si pour atté­nuer la sen­sa­tion de gluant et enle­ver sa forte odeur. Bon nombre de popu­la­tions d’Antananarivo ont l’habitude d’en man­ger, et c’est deve­nu comme une sorte de drogue pour cer­taines per­sonnes, alors qu’il s’avère que le fait d’en man­ger tous les jours cau­se­rait une mala­die quel­conque à la longue. En rai­son de son prix qui est faible par rap­port aux autres types “drink food”, il n’est pas trop dif­fi­cile pour les gens d’en man­ger aux quo­ti­diens. Quant au prix, le teka­te­ka ou la palourde est plus cher par rap­port aux huîtres. 200 aria­ry suf­fisent pour obte­nir une coquille d’huître alors que le teka­te­ka est à 500 aria­ry. Selon l’avis de ceux qui appré­cient ce fruit de mer, le goût du Teka­te­ka est dif­fé­rent et il est plus gros que l’huître. De nom­breux scien­ti­fiques affirment éga­le­ment qu’ils apportent de nom­breuses ver­tus pour la san­té. C’est-à-dire qu’ils peuvent être com­pa­rés aux cre­vettes, aux lan­goustes et à bien d’autres en termes de bien­faits, comme le cal­cium. Cepen­dant, les ques­tions que les gens se posent sur ces ani­maux sont nom­breuses. Alors à tra­vers cet article, nous allons essayer d’expliquer l’origine de ces types d’aliments, est-il légal de les vendre ici ? Et quel pour­rait être le mal cau­sé en le man­geant.

Autres articles du site :  Qui sont les influenceurs les plus connus de la grande île ?
Palourdes de sang
Image venant d’in­ter­net

La vente d’huître et de tekateka est-elle interdite par la loi à Antananarivo ?

C’est une très bonne ques­tion puisque bon de nombre de per­sonnes semblent sep­tiques voire même aller­giques rien que de les voir éta­lés sur les tables au beau milieu des mar­chés. Pour le moment, aucune loi n’est sor­tie pour inter­dire la vente des huîtres et palourdes dans les ter­ri­toires mal­gaches. D’autant plus que l’existence de ces ven­deurs rap­porte peu pour les com­munes, car ils doivent payer une somme auprès des per­son­nels com­mu­naux régu­liè­re­ment par le biais d’un ticket. Il est impor­tant de sou­li­gner que le prix de ce ticket varie en fonc­tion du règle­ment interne qui gère le mar­ché d’une com­mune. Le res­pect de cette règle mini­male rend un ven­deur intou­chable vis-à-vis des éven­tuelles ten­ta­tives d’arrestation ou pour­suite.

D’où vient l’huître et le tekateka ?

Comme nous l’avons vu au début, l’huître et teka­te­ka sont des fruits de mer. À Toa­ma­si­na, il y a beau­coup de clans qui sont basés et vivent en les ven­dant. Peu importe où vous vous trou­vez à Toa­ma­si­na, vous trou­ve­rez des ven­deurs de ces ali­ments à toute heure du jour ou de la nuit. Il faut rap­pe­ler que les huîtres et teka­te­ka n’ont pas besoin d’être cuites, elles se consomment crues, et encore vivantes. Toa­ma­si­na n’est pas la seule côte où on peut les trou­ver, mais il y en a beau­coup. En rai­son de la taille du mar­ché local, ces com­mer­çants vou­laient explo­rer et conqué­rir d’autres hori­zons et l’ont ame­né à la capi­tale d’Antananarivo. Au début, l’huître et le teka­te­ka ont été trans­por­tés dans des camions réfri­gé­rés afin de les gar­der dans une meilleure condi­tion pos­sible. Doré­na­vant, on les trouve trans­por­tés par des camions clas­siques dans les villes. Il est très facile de les recon­naître, la puan­teur que dégagent ces engins est juste insup­por­table. Cela semble évident étant don­né que la condi­tion n’est pas favo­rable à la sur­vie de ces espèces et une bonne quan­ti­té meurt en route.

Autres articles du site :  Où loger/dormir à Hefei (Chine)?
Huîtres
Image venant d’in­ter­net

Quel type de personne les consomme ?

Mal­gré les ver­tus que regorgent ces fruits de mer, ils ne sont pas consom­més par toutes les classes sociales dans les hauts pla­teaux sauf si ces der­niers sont ser­vis dans des grands res­tau­rants. Cette réti­cence est expli­quée par la pro­pre­té et trai­te­ment de ces ali­ments avant d’être ser­vis à la table. De ce fait, ce sont les per­sonnes de la classe popu­laire qui les consomment le plus dans les rues. Tant et si bien que beau­coup de gens sont malades à cause de la consom­ma­tion en trop de ces pro­duits aqua­tiques. Pour les adeptes de ces fruits de mer, savoir qu’une huître ou un teka­te­ka est bon (ne) est deve­nu un jeu d’enfant, il suf­fit de mettre la coquille au milieu d’une paume de main et elle doit se refer­mer par ins­tinct si l’animal est encore en vie.